La bataille de Marignane, 6 juillet 2005 : la République, aujourd'hui, face à l'OAS. Mort pour la France : 31 mai 1961, Alger

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 204 pages
Poids : 386 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782915293326

Mort pour la France

31 mai 1961, Alger

chez Tirésias

Collection(s) : Ces oubliés de l'histoire

Paru le | Broché 204 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

« Rien n'est résolu, aucun conflit n'est réglé, et remettre en mémoire ne veut pas dire remiser dans la mémoire. » Les pages que rédigent ici des fils d'assassinés par l'OAS sont plus encore qu'une mémoire, un livre de notre Histoire escamotée. Car le silence fourbit l'injustice, et la forfaiture élève les sanglants exécuteurs, ces héros de pacotille, en des martyrs de mensonge. Aussi le pouvoir veut se faire de nouveaux alibis, des « fadaises » de réconciliation pour laisser, si les enfants des victimes n'y prenaient garde, le négationnisme faire acte et la démission s'ériger en cénotaphe devant l'innomé. Notre République réassassine les innocentes victimes et nihilise la grandeur de leurs serviteurs. L'honneur de ces hommes qui servirent l'État avec une loyauté, une éthique, est piétiné. C'est le factorat de l'imposture.

Dans le cas présent, les six inspecteurs des Centres sociaux éducatifs « exterminés », tout comme le commissaire Gavoury massacré, sont les victimes d'un crime imprescriptible et tout honnête homme doit demander raison. Il y a condamnation à prévariquer l'honneur d'une Nation mais aussi, de fait, à affaiblir ses fondements. La patrie induit tous ses enfants dans leur rôle de gardien de la liberté et de la justice.

Si les deux fils victimes de ces exécuteurs - ayant eu l'affront de revendiquer d'avoir servi la France - ne s'étaient pas indignés, nul sinon peu n'aurait conçu d'annihiler l'hommage à l'insupportable et à l'injustice.

Il faut qu'enfin le cercueil de leurs pères repose en paix et que le travail de mémoire fasse acte pour leur deuil et l'équité. Notre patrie s'implique dans son avenir et sa jeunesse sera à l'image de la volonté d'État que justice, vérité et honneur soient de son Histoire. C'est le pari de cet ouvrage et l'engagement de ces fils de notre République.

Biographie

Jean-Philippe Ould Aoudia , né le 4 septembre 1941 à Alger. Son père fut l'un des six inspecteurs des Centres sociaux éducatifs assassinés par l'OAS. Le combat qu'il mène s'inscrit dans la fidélité à la mémoire de son père et aux valeurs que lui et ses collègues ont enseignées.

Jean-François Gavoury , né le 16 mai 1950 à Charleville. Orphelin de guerre et pupille de la Nation, il s'engagera au service de l'État. Son combat d'aujourd'hui : la protection de l'honneur de son père contre les souillures d'une OAS réincarnée.