La Baule et ses villas : le concept balnéaire

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 213 pages
Poids : 1332 g
Dimensions : 27cm X 27cm
Date de parution :
EAN : 9782707204448

La Baule et ses villas

le concept balnéaire

de

chez Ed. Massin

Paru le | Cartonné 213 pages

Tout public

34.50 Indisponible

Quatrième de couverture

A travers cette collection personnelle de documents photographiques sur les villas de la Côte d'Amour, l'auteur invite chacun à se promener dans le doux dédale des dunes de La Baule, et à y découvrir, avec discrétion, l'art d'habiter «dans et avec» la nature.

Plus d'une vingtaine de styles architecturaux parsèment le littoral. En règle générale, il n'est pas de styles tirés de la vie urbaine, prestigieuse et institutionnelle. Bien au contraire, le moellon rustique au rez-de-chaussée et le faux pan de bois (plaqué ou en béton) à l'étage s'imposent face à la pierre taillée et polie propre au style néoclassique en ville. Il s'agit plus, ici, d'un style «archi-kitsch-rural», car les décors portés sur ces villas sont emplis d'un imaginaire d'évasion vers les campagnes françaises (bretonne, basque, provençale...) ou des voyages outremer (paquebot, colonies d'Afrique du Nord, Empire ottoman...).

A La Baule (au centre de la Côte d'Amour) ou dans les autres stations, les «villas» ou «chalets» se mélangent avec une certaine comédie dans la forêt maritime. A l'inverse de l'habitat urbain concentré, sombre et renfermé, l'architecture dite balnéaire s'ouvre totalement vers les jardins et se remplit de lumière. Les occupants respirent ainsi à pleins poumons «les effluves basalmiques des pins et les senteurs iodées de l'Océan» prônées par le corps médical au début du XXe siècle. Les échappées visuelles vers le panorama océanique, ou tout simplement le jardin, décompressent le trop-plein de stress urbain.

Antistress, une station balnéaire peut se définir comme une agglomération à échelle humaine dont l'habitat, enfoui sous le couvert végétal est proche d'une source de vie : la mer. Outre la protection, cette architecture, plutôt élaborée, assure à l'homme deux autres besoins : l'observation et la contemplation. Mais, depuis 1950, cet urbanisme si particulier a souffert de la monoculture architecturale de certains dirigeants pour qui toute station balnéaire est une ville en devenir : densification du bâti les pieds dans l'eau !

Alors cette publication souhaite apporter tant aux locaux qu'aux touristes un éclairage nouveau sur cette architecture individuelle en relation avec la nature, inciter les hommes politiques à développer, enfin, un tourisme culturel, et à calmer quelque peu les ardeurs d'une industrie touristique et de son envahissante architecture financière.