Collection(s) : Les nations dans la Grande Guerre
Paru le 05/11/2012 | Broché 255 pages
Tout public
préface de Serge Barcellini et France Chainaye | sous la direction de Frédéric Guelton
À la veille de la Première Guerre mondiale, la Belgique, soucieuse de sauvegarder sa neutralité garantie par les puissances européennes, entre dans la guerre malgré elle, 1914 est un traumatisme puisque son territoire est presque entièrement envahi par l'armée allemande. Cependant, elle ne signe pas de paix séparée. Son gouvernement se refugie en France et son armée poursuit le combat pour défendre les lambeaux de la Belgique libre. En revanche, sa population est soumise durant cinquante mois à un régime d'occupation sévère. La résistance et l'héroïsme de son peuple lui valent, au même titre que la Serbie, un prestige gigantesque au sein du camp allié. Le maintien de la petite armée belge, malgré les difficultés en particulier dans les relations interalliées, permet au pays de participer à l'offensive finale de 1918 et à la victoire. Pourtant, la Belgique sort de la guerre totalement exsangue et lègue une société fracturée.
Michael Bourlet est docteur en histoire contemporaine de l'université Paris-IV Sorbonne. Il a soutenu en 2009 une thèse intitulée Les officiers des 2e et 5e bureaux de l'EMA (août 1914-juin 1919). Contribution à l'histoire du renseignement pendant la Première Guerre mondiale. Depuis 2010, le commandant Michael Bourlet est chef du cours d'histoire militaire aux écoles militaires de Saint-Cyr Coetquidan. Il est l'auteur de nombreux articles pour le magazine 14-18.