Collection(s) : Vies en miroir
Paru le 25/09/2014 | Broché 249 pages
Tout public
La berline
Le retour de Varennes
« La prise de la Bastille », « La nuit du 4 août », « La fuite à Varennes » : souvenez-vous de vos livres d'Histoire, des sous-titres de leurs chapitres et de leurs illustrations...
« Le retour de Varennes » y figurait peu ou pas du tout et curieusement ce thème a moins intéressé les écrivains et les cinéastes. Pourtant, quel sujet !
Le 21 juin 1791, Louis XVI et sa famille s'enfuient des Tuileries vers l'Est. Mais l'escapade s'achève pitoyablement à Varennes le soir même.
Dès la fin d'après-midi du 23 juin, sur la route de Paris, et jusqu'au 25 juin 1791, dans la lourde berline, deux univers se rencontrent, s'affrontent, se découvrent, se mêlent. D'un côté, Louis XVI et Marie-Antoinette, les enfants royaux, la soeur du roi, Mme de Tourzel. De l'autre, Antoine Barnave, brillant orateur, et Jérôme Pétion, futur maire de Paris, députés délégués par l'Assemblée nationale.
Ecrin d'un huis clos extraordinaire, la berline avance, « escortée » par une foule haineuse tout le long du chemin poussiéreux, écrasée par le soleil radieux de ce bel été qui commence.
Le choc des destins se prolonge la nuit, quand Barnave et Marie-Antoinette tentent de nouer une alliance. Durant plus de deux jours et deux nuits, au milieu des cris, des êtres que tout séparait suivent le même chemin ; il les conduira à la mort brutale pour la plupart.
Gildard Guillaume est avocat et écrivain ; ses ouvrages ont été publiés chez L'Harmattan, Albin Michel, Fayard, comme par exemple La sentinelle de Cabrera, récit exaltant et réaliste sur la tragédie oubliée des prisonniers français des pontons de Cadix puis de l'île de Cabrera. Il est membre administrateur de l'Institut Napoléon. Son oeuvre est centrée sur la période allant de la Révolution française jusqu'à l'amnistie des communards. Son ambition : être vrai chaque fois que la vérité est parfaitement connue, être vraisemblable ou plausible quand elle échappe à l'investigation.
Son style direct, concis, et pourtant fiévreux, emporte l'intelligence et le coeur du lecteur en lui donnant à voir dans La berline ce huis clos authentique où l'écrivain a simplement rempli les silences des mémoires.
