La boîte blonde

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 315 pages
Poids : 372 g
Dimensions : 14cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-914834-29-2
EAN : 9782914834292

La boîte blonde

de

chez Passage du Nord-Ouest

Paru le | Broché 315 pages

21.00 Indisponible

traduit de l'anglais par (Etats-Unis) Bernard Hoepffner | avec la collaboration de Catherine Goffaux | postface Didier Roger


Les libraires en parlent

Mr Librairie Le Comptoir des Mots (Le Comptoir des Mots)

C’est au milieu des années 1960 que Toby Olson (Illinois, 1937) publie ses premiers recueils de POÈMES et se fait remarquer par quelques grands noms de la poésie américaine comme Robert Creeley, Denise Levertov ou encore Gregory Corso, chantre de la beat generation. En 1967, Olson quitte Aspen, en Californie, lieu mythique de la contre-culture américaine, où il aura cofondé l’Aspen Writer’s Workshop, pour l’Université de Long Island puis l’Université de Temple à Philadelphie où il enseignera à partir de 1975. 1975 marque aussi les débuts de l’oeuvre romanesque de Toby Olson avec la publication de CHANGING APPEARANCE. Mais c’est avec SEAVIEW (Les Belles Lettres, 1993), Pen/Faulkner Award 1982 (Prix à haute charge symbolique puisque Olson ne cache pas sa dette envers l’écrivain du Yoknapatawpha), puis LA FEMME QUI ÉCHAPPA À LA HONTE (Le Serpent à plumes, 2004) que l’écrivain entre dans la cour des grands aux côtés de ses amis Robert Coover et Gilbert Sorrentino. LA BOÎTE BLONDE, une sombre histoire de meurtre dans l’univers des sexual performers et celui de Marcel Duchamp, sera la troisième contribution de Bernard Hoepffner à la découverte de cet auteur inclassable.

Quatrième de couverture

L'oeuvre de Marcel Duchamp est-elle soluble dans le western littéraire et la science-fiction has been ? Un défi qui n'aurait pas déplu au fameux Victor (ou Totor), lequel érigea le détournement en art majeur.

Mais le talent excessif de Toby Olson ne se limite pas à nous faire prendre un urinoir portatif pour un combiné téléphonique ou à peindre Rrose Sélavy en «rebouteuse alternative» des maladies masculines. Shows pornos en Arizona, construction de toilettes en plein air pour les beatniks, visites de musée à Philadelphie ou expéditions futuristes dans le désert de Sonora, tout est prétexte à revisiter une oeuvre fondamentale de la modernité artistique, qui elle-même questionne avec acuité notre quotidien le plus intime : notre relation au désir, au sexe, à la maladie et au corps, notre rapport au réel tout court.

Sous le regard actif du lecteur impliqué dans ce «boîtage» inventif et complexe, dont les motifs romanesques s'imbriquent et se démultiplient jusqu'au vertige, l'auteur de Seaview et de La Femme qui échappa à la honte déploie les plus beaux artifices d'une oeuvre ouverte.