La cellule de Langerhans

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : XVI-471 pages
Poids : 1030 g
Dimensions : 18cm X 27cm
Date de parution :
EAN : 9782855988146

La cellule de Langerhans

chez Inserm

Paru le | Relié XVI-471 pages

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Quatrième de couverture

Berlin 1868. Paul Langerhans, un jeune étudiant en médecine de 21 ans, observe et décrit pour la première fois dans l'épiderme une cellule colorée par le chlorure d'or et présentant de fins et longs prolongements cytoplasmiques. Cette cellule portera son nom, la cellule de Langerhans.

La cellule de Langerhans connaît, entre 1868 et 1961, une longue période de discussions hypothétiques quant à son origine. En 1961, sont observés, pour la première fois en microscopie électronique dans cette cellule, des organites cytoplasmiques spécifiques : les granules de Birbeck. Au cours des années 1976-1979, particulièrement riches, sont décrits l'origine médullaire des cellules de Langerhans et leurs marqueurs membranaires qui permettent de leur attribuer une fonction immunologique. Puis les travaux vont se multiplier tout au long de ces vingt-cinq dernières années et la cellule de Langerhans deviendra à la fois la cellule-pivot de l'immunité cutanée et muqueuse et le modèle d'étude des cellules dendritiques, cellules initiatrices et régulatrices des réponses immunes.

Depuis 1992, on sait produire ces cellules de Langerhans in vitro. Depuis 2000, on connaît la langerine et son gène, responsables de la formation des granules de Birbeck.

Aujourd'hui, la cellule de Langerhans est la cellule dendritique la mieux connue chez l'homme. Elle représente une cellule fondamentale des défenses immunitaires de la peau et des muqueuses. C'est elle qui déclenche les réactions immunes face aux agressions environnementales, physiques, chimiques ou biologiques. Elle intervient dans les défenses anti-microbiennes et anti-cancer. Elle peut être infectée par le virus du sida dont elle représente le réservoir et le vecteur de transport dans l'infection transmuqueuse chez l'homme. Elle est, aujourd'hui, non seulement une cible thérapeutique pour les substances immunosuppressives mais aussi un outil thérapeutique dans la thérapie cellulaire.

Ce livre, le premier en langue française, décrit l'état de nos connaissances actuelles sur cette cellule. Ecrit par les meilleurs chercheurs francophones de ce domaine, il s'adresse aux enseignants des lycées et des universités, aux vétérinaires, médecins et scientifiques, chercheurs ou praticiens intéressés par un des domaines les plus riches de la biologie de la peau et des muqueuses : les mécanismes de défense immunitaire fondés sur cette cellule-sentinelle.