La chapelle Saint-Barthélémy de Wiesenbach : de la légende à l'histoire

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 173 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87522-076-9
EAN : 9782875220769

La chapelle Saint-Barthélémy de Wiesenbach

de la légende à l'histoire

de ,

chez Institut du patrimoine wallon

Collection(s) : Etudes & documents

Paru le | Broché 173 pages

Professionnels

25.00 Indisponible

avec la collaboration de Hubert Frère, Patrick Hoffsummer, David Houbrechts et al.


Quatrième de couverture

Lieu de culte et centre de pèlerinage de temps immémorial, site d'un ancien sanctuaire païen dédié à la déesse Visuna, bâtie sur un cimetière d'époque franque..., la chapelle Saint-Barthélemy de Wiesenbach (Saint-Vith) jouit d'une tradition historique emblématique. Faisant partie des plus anciens édifices classés de Belgique, décorée de splendides peintures murales du XVe siècle redécouvertes par hasard en 1982, son origine remonterait au IXe siècle.

Les fouilles archéologiques et les recherches pluridisciplinaires menées depuis 1994 ont livré des résultats inattendus. Remettant en question la plupart des données publiées auparavant, ils permettent de retracer l'évolution complexe de l'édifice qui - pourtant totalement isolé de tout habitat jusqu'il y a peu - a constamment fait l'objet d'importants travaux d'agrandissement et d'embellissement.

La première occupation du site de Wiesenbach remonte au XIe siècle ; le cimetière alors aménagé est affecté aux hameaux de la vallée du Prümerbach, situés à trop grande distance de leur église-mère. Le plus ancien édifice identifié par les fouilles archéologiques, une petite chapelle à chevet plat, remonterait au milieu du XIIIe siècle. Au XIIIe ou au XIVe siècle, cette chapelle est pour la première fois rénovée : le choeur est agrandi, puis recouvert d'un enduit portant un décor de faux-joints ; la nef est en partie reconstruite. La seconde transformation débute après 1425 et s'achève peu après le milieu du XVe siècle. On construit un choeur polygonal et on modifie la nef, qui est pourvue de fenêtres-hautes. L'aultel Saint Bartholomé est mentionné pour la première fois en 1575-1576, dans une enquête sur les biens et revenus du clergé luxembourgeois. La troisième transformation entamée avant 1680 ne cible cette fois que la nef, partie laïque de l'édifice. Interrompu par la guerre de Succession d'Espagne, le chantier s'achève au plus tôt en 1721. Le coût des travaux est alors probablement déjà financé grâce au pèlerinage à saint Barthélemy, dont une supplique inédite de 1730 témoigne indirectement. L'attachement inaltérable des pèlerins puis, plus tard, des habitants de Wiesenbach à la chapelle Saint-Barthélemy a ainsi assuré la pérennité de l'un des monuments les plus remarquables de la région de l'Eifel.