Collection(s) : Langues officielles et sociétés
Paru le 26/05/2021 | Broché 534 pages
Tout public
sous la direction de , Patrick Donovan | sous la direction de , Brian Lewis
La Charte. La loi 101 et les Québécois d’expression anglaise La Charte de la langue française, communément appelée loi 101, a profondément changé le Québec. Introduite en 1977, la loi décrète la primauté du français dans les ministères et organismes, dans certains lieux de travail et dans l’affichage commercial. Depuis, la minorité d’expression anglaise a connu un déclin démographique et économique et des fermetures d’écoles. Néanmoins, on remarque une croissance de sa vitalité organisationnelle et de sa participation dans le Québec francophone. En explorant les dimensions historiques, politiques, juridiques et socio-économiques de la Charte en lien avec les Québécois d’expression anglaise, cet ouvrage, qui comprend des textes en anglais et en français, fait ressortir la complexité entourant ces questions. The Charter: Bill 101 and English-Speaking Quebec The Charter of the French Language, also called Bill 101, profoundly changed Quebec. The 1977 law made state institutions, certain workplaces, and commercial signs predominantly French. Since the law's adoption, the English-speaking minority has experienced population loss, economic decline, and school closures, but also a growing organizational vitality and increased participation in Francophone Quebec. This book features chapters in English or French by researchers and engaged citizens. They explore the Charter in relation to English-speaking Quebec and within a broad historical, political, legal, and socio-economic context. A complex view of the Quebec law and its communities emerges.
Lorraine O’Donnell est attachée de recherche au sein du Réseau de recherche sur les communautés québécoises d’expression anglaise (QUESCREN), organisme rattaché à l’École des affaires publiques et communautaires de l’Université Concordia, où elle est également professeure adjointe affiliée. Elle a obtenu un doctorat en histoire de l’Université McGill ainsi qu’un diplôme de 2e cycle diplôme en développement économique communautaire de l’Université Concordia. Ses recherches portent sur l’histoire et les projets patrimoniaux qui mobilisent les communautés et favorisent le regroupement social.