Collection(s) : Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres
Paru le 10/04/2008 | Broché 157 pages
Public motivé
La mondialisation n'aurait pas connu les formes ni le rythme qui sont les siens si la Chine n'avait pas poursuivi la politique de réformes et d'ouverture entamée dès 1979. Et l'ascension chinoise ne se serait pas produite sans la mise en place des mécanismes technologiques, financiers, commerciaux et culturels de la mondialisation. En d'autres termes, les deux phénomènes ne peuvent être compris qu'en réciproque. Cet essai propose de comprendre les défis politiques et culturels du système international contemporain à partir des inflexions que l'ascension chinoise leur apporte. Et il livre en même temps une lecture de la Chine d'aujourd'hui en fonction de ses modes d'ouverture aux mécanismes de la mondialisation. Il aborde en un tout systémique les dimensions politiques, culturelles, sociales et religieuses de l'extraordinaire transformation qui fait de la Chine l'acteur déterminant du monde contemporain. Il montre aussi combien la Chine poursuit une «quête de sens» déterminée par les questions qu'elle se pose sur son identité propre. Cette quête identitaire influence largement les formes que prend et que prendra la gouvernance mondiale.
Benoît Vermander, jésuite, docteur en sciences politiques, dirige l'Institut Ricci de Taipei et le mensuel électronique erenlai.com. Il vit à Taiwan et en Chine depuis 1992. Il a publié en 2007 Chine brune ou Chine verte, les dilemmes de l'État-parti (Presses de Sciences Po) et L'Enclos à moutons, un village nuosu au sud-ouest de la Chine (Les Indes savantes).
