La christianisation de la région rhénane : du IVe au milieu du VIIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 220, 214 pages
Poids : 925 g
Dimensions : 16cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84867-199-4
EAN : 9782848671994

La christianisation de la région rhénane

du IVe au milieu du VIIIe siècle

de

chez Presses universitaires de Franche-Comté

Collection(s) : Institut des sciences et techniques de l'Antiquité

Paru le | Broché 220, 214 pages

Professionnels

45.00 Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Au IVe siècle, sous Constantin, le christianisme est reconnu par l'État. La nouvelle religion est alors promise à un bel avenir. Elle s'implante dans les chefs-lieux de cités, où la chrétienté est liée à la romanité. Mais bientôt, l'Empire romain se désagrège, à la suite des invasions répétées des Germains. La région rhénane en particulier, à la charnière des mondes romain et germanique, est directement touchée par les invasions. Au VIe siècle, l'Église réussit toutefois à surmonter cette situation de crise et la nouvelle religion essaime dans les localités qui jalonnent le Rhin. Des vestiges antiques sont transformés en églises. Les inscriptions chrétiennes se multiplient. Les légendes martyriales se mettent en place. À partir du VIIe siècle, le rapprochement du trône et de l'autel facilite le développement du christianisme, qui finit par toucher le monde rural.

La christianisation des Germanies ne peut se mesurer uniquement au nombre d'églises, d'inscriptions chrétiennes ou de monastères mis au jour. Il fallait aussi s'interroger sur la christianisation des mentalités, dans un monde empreint de réminiscences païennes, à la fois celto-romaines et germaniques, s'opposant à l'implantation en profondeur de la nouvelle religion. Dans un premier temps, le christianisme se juxtapose plus qu'il ne fusionne avec les croyances des Germains. Chez les nouveaux arrivants, il suscite certainement des résistances et il a du mal à se greffer sur le substrat germanique. Progressivement, les documents épigraphiques et iconographiques sont révélateurs d'influences réciproques, reflet d'une acculturation progressive et d'apports divers. D'une part, les Germains ont accepté le christianisme, d'une manière qui était propre à leur caractère et à leur idéologie guerrière. D'autre part, la religion chrétienne s'est infiltrée peu à peu dans les mentalités, non en s'imposant comme religion officielle, mais en tolérant et même en récupérant les croyances germaniques.

Biographie

Marie-Pierre Terrien est Docteur en Histoire, chargée de cours à l'Université du Maine (Le Mans), membre du CESAM (Centre d'Études des Sociétés Antiques et Médiévales).