La chronique de la rue aux Moineaux

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 249 pages
Poids : 318 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84242-507-4
EAN : 9782842425074

La chronique de la rue aux Moineaux

de

chez Circé

Paru le | Broché 249 pages

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roman traduit de l'allemand et postfacé par Pierre Foucher | préface de Jacques Le Rider


Quatrième de couverture

Un 15 novembre, dans les rues d'une grande ville, les visages moroses s'illuminent quand tombent les premiers flocons de l'hiver à venir. Témoin de cette métamorphose, Johannes Wach- holder, un quinquagénaire esseulé, démocrate « en des temps de détresse » (Fr. Hölderlin), conçoit alors un projet dont il espère qu'il lui permettra de traverser cet hiver qu'il redoute : tenir la chronique des événements de sa rue en y entrelaçant ses souvenirs et, particulièrement, ceux, lumineux, de l'enfance de sa fille adoptive. A-t-il trouvé la formule qui lui permettra de tenir à distance la dépression qui le guette ? Et ce succès, si succès il y a, peut-il désamorcer durablement la profonde mélancolie qui l'habite ?

Tenu aujourd'hui, avec Gottfried Keller et Theodor Fontane, pour l'un des trois grands romanciers réalistes de langue allemande du dix-neuvième siècle, Wilhelm Raabe (1831-1910) écrivit ce premier livre à 23 ans. Bien que salué à sa parution par la critique, Chronique de la rue aux Moineaux était trop novateur, formellement, pour les lecteurs de son temps et ne rencontra le succès que vingt ans plus tard, au prix d'un complet malentendu : son nouvel éditeur l'ayant présenté comme un « classique intemporel », le public du Deuxième Reich y vit, non pas le livre de la génération des déçus de 1848 qu'il est, mais un récit conventionnel (encore que parfois déconcertant) pour journal des familles. Ce n'est que depuis les années soixante du siècle dernier que les spécialistes prennent une mesure toujours plus juste de ce texte dont l'importance réside à la fois « dans son adéquation avec son temps, son rapport étroit avec lés conditions politiques et sociales qui l'ont vu naître, et dans sa rupture avec lui, par sa forme annonciatrice du futur » (Ulrike Koller).