La chute de la Maison Tripier

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 84 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 12cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-95210-03-0
EAN : 9791095210030

La chute de la Maison Tripier

de

chez Incorpore

Collection(s) : Disilà

Paru le | Broché 84 pages

12.00 Indisponible

postface de Meritxell Martinez


Quatrième de couverture

La maison forte du Grand Canal est faite pour durer mille ans. Sur cette maison régnent Inox et la Bouffonne, le Grand Futurologue et Virilio, le Docteur-des-Morts et César-le-Dictateur-total. Sous la maison se multiplient les machines et les animaux-machines, les femmes inoxydables et les monstres à hélices. Surveillé par ordinateurs et vidéo, ce monde administre, de machines-à-plaisir en fêtes machinées, tous ceux qu'il ne rend pas malades...

A l'heure où sa dernière maison s'écroule, Jeanne écrit toujours - dentellière folle et voyante internée, Jeanne J. Tripier plus malade que bien d'autres et par là même visuelle de la terreur lucide et du coma de la pensée. Face à la prolifération des discours, des répliques et des doubles, traversée de silences et de voix, dévorée par les bétes et les dieux mécaniciens, elle rédige son « éphéméride sensationnel de prédictions planétaires ».

Biographie

Jean-Noël Vuarnet (1945-1996) quitte très tôt le chemin de la pensée dogmatique. A 19 ans, il publie son premier livre, La Fiancée posthume, amorçant alors un mouvement oscillatoire qui le conduira à écrire tantôt des romans (L'Aigle-mère), des récits (Personnage anglais dans une île, Senex Puerilis), des essais (Le Discours impur, Le Philosophe-artiste), des articles (dans La Nouvelle Revue Française, Les Lettres Françaises, L'Energumène, La Quinzaine, Critique, Lignes, L'Arc, etc.) et des traductions (Sénèque, Giordano Bruno, James Joyce). Son oeuvre est une traversée qui nous conduit à remettre en question l'expérience de la pensée tout en mettant en jeu celle de l'écriture, « une écriture [qui] combat l'Écriture ». Ainsi n'est-ce pas un hasard s'il consacra une grande partie de son oeuvre aux saintes, aux mystiques (Extases féminines, Le Dieu des femmes), aux penseurs atypiques et aux peintres, ni s'il rencontra au cours de sa traversée de nombreux penseurs contemporains comme Deleuze, Cioran ou son ami Klossowski, qui se plaisait à l'appeler « Docteur Angélique ».
Il s'est donné la mort en mars 1996, à Paris.