La chymie charitable et facile en faveur des dames : 1666

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 224 pages
Poids : 100 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
EAN : 9782271057266

La chymie charitable et facile en faveur des dames

1666

de

chez CNRS Editions

Paru le | Broché 224 pages

Tout public

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nouvelle édition présentée et annotée par Jean Jacques


Quatrième de couverture

Réédition moderne de l'ouvrage de Marie Meurdrac, plusieurs fois réédité au XVIIe siècle, et qui peut être considéré comme un important témoignage sur les premiers pas de la chimie en tant que discipline scientifique. Le règne de Louis XIV voit en effet la transformation progressive d'une alchimie plusieurs fois centenaire en une science qui va lentement devenir la chimie moderne.

Après avoir exposé les propriétés des «matières premières» (végétaux, animaux, minéraux et métaux) et la manière de les préparer, Marie Meurdrac donne la composition de ses crèmes et onguents pour l'embellissement du visage, la beauté des cheveux, et de ses remèdes pour la santé en général. Un témoignage étonnant sur la science et les soins de beauté de l'époque.

Table des matières

Avertissement

Preface de jean jacques

Avant-Propos de Marie Meurdrac (1966)

Epître

Sonnets

Approbation des docteurs en medecine

Le libraire au lecteur

Première partie

Enseignant les principes, les operations, les termes, les vaisseaux, les luts, les feux, les fourneaux et les poids dont on se sert en chymie

Seconde partie des végétaux

Troisième partie des animaux

Quatrième partie des minéraux et des métaux

Cinquième partie des compositions pour la sante

Sixième partie des compositions pour l'embellissement du visage

Notes

Glossaire

Bibliographie

"Quand j'ai commencé ce petit Traité, ça a été pour ma seule satisfaction, et pour ne pas perdre la mémoire des connaissances que je me suis acquises par un long travail, et par diverses recherches plusieurs fois réitérées. J'ai été tentée de le

publier ; mais si j'avais des raisons de le mettre en lumière, j'en avais pour le tenir caché ; je m'objectais à moi-même que ce n'était pas la profession d'une femme d'enseigner ; qu'elle se doit demeurer dans le silence, écouter et apprendre, sans témoigner qu'elle sait ; qu'il est au-dessus d'elle de donner un Ouvrage au public, et que cette réputation n'est pas d'ordinaire avantageuse, puisque les hommes méprisent et blâment toujours les productions qui partent de l'esprit d'une femme. Je me flattais d'un autre côté que je ne suis pas la première qui ai mis quelque chose sous la Presse ; que les Esprits n'ont point de sexe ; et que si ceux des femmes étaient cultivés comme ceux des hommes, et que l'on employât autant de temps et de dépenses à les instruire, ils pourraient les égaler."

Marie Meurdrac (1666)

Voici donc qu'il y a trois siècles une voix de femme s'élève pour nous apporter témoignage sur ce qu'était la chimie et la "science" des produits de beauté de ce temps-là. Vous n'y rencontrerez pas grand-chose qui soit encore utilisable, mais vous y retrouverez ce qui fera toujours la qualité d'une recherche sans âge : la volonté de savoir, la bonne volonté, l'ambition de bien faire et de faire savoir ce que l'on sait. Avec, en prime, le charme insolite et le merveilleux des Contes de ma mère l'Oye.