La cité interconnectée dans le monde gréco-romain (IVe siècle a.C.-IVe siècle p.C.) : transferts et réseaux institutionnels, religieux et culturels aux époque hellénistique et impériale : actes du colloque de Paris, 24 et 25 juin 2016

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 340 pages
Poids : 680 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35613-242-0
EAN : 9782356132420

La cité interconnectée dans le monde gréco-romain (IVe siècle a.C.-IVe siècle p.C.)

transferts et réseaux institutionnels, religieux et culturels aux époque hellénistique et impériale
actes du colloque de Paris, 24 et 25 juin 2016

chez Ausonius

Collection(s) : Scripta antiqua

Paru le | Broché 340 pages

Professionnels

25.00 Indisponible

Quatrième de couverture

La cité interconnectée dans le monde gréco-romain

Ce volume, rassemblant les travaux d'une équipe d'experts internationaux, examine le rôle privilégié de la cité dans la toile des relations sociales, culturelles, religieuses et diplomatiques qui ont façonné l'oecoumène gréco-romaine depuis l'avènement d'Alexandre le Grand. En pensant l'articulation entre mobilité et réseaux, les auteurs se sont notamment interrogés sur les cadres, les mécanismes et les conséquences de la connectivité. La mobilité spontanée ou institutionnalisée des acteurs de la connectivité - marins, marchands, artisans, militaires, lettrés, athlètes et pèlerins, mais aussi proxènes, ambassadeurs, juges et arbitres, fonctionnaires et dignitaires au service de dynastes et rois - a eu des effets incommensurables tant sur les cités que sur les partenaires de celles-ci qui n'étaient pas Hellènes ou avaient adopté d'autres formes de vie collective que la cité. Les relations paritaires ou hiérarchiques entre cités ont été transformées, à diverses échelles et selon les époques, par les échanges promus dans le cadre des cités. La culture politique de ces dernières a progressivement modelé de larges secteurs du monde méditerranéen et pontique, tout en favorisant la construction de la mémoire collective qui a mené à la reconfiguration des identités locales.


The present volume, from a team of international experts, examines the pivotal role of the city in the social, cultural, religious and diplomatic fabric which shaped the Greco-Roman oikoumene since the advent of Alexander the Great. In clarifying the interplay between mobility and networks, the contributors examined in particular the frameworks, mechanisms and consequences of connectivity. Most typical agents or promoters of such connectivity were sailors, traders, craftsmen, soldiers, men of letters, athletes and pilgrims, but also proxenoi, ambassadors, judges and arbitrators, officers and dignitaries serving dynasts and kings. Mobility, both spontaneous and/ or institutionalized, yielded immense effects on the Greek cities as well as on their non-Greek partners, whether these lived in cities themselves or other communal structures. Traditionally, relationships between cities had been either hierarchical or symmetrical. But, over time, the exchanges promoted within the framework of individual cities led to a diversification of relations. At the same time, a political-cultural model emerged which served as a blueprint throughout the Mediterranean and Pontic world(s). One ramification of this trend was the construction or reconfiguration of memories into a set of local identities.