La colline sans oiseaux : 14 mois à Buchenwald

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 233 pages
Poids : 386 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86645-860-7
EAN : 9782866458607

La colline sans oiseaux

14 mois à Buchenwald

de

chez Le Félin

Collection(s) : Résistance

Paru le | Broché 233 pages

Tout public

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avant-propos d'Olivier Lalieu | préface de Jean-Luc Dauphin


Quatrième de couverture

« En écrivant ce livre, j'ai fait le serment d'apporter un témoignage sincère. J'ai préféré ne pas tenir compte de certains renseignements dont ¡e n'étais pas sûr. J'ai pu me tromper ; je n'ai pas menti. »
Jean Puissant - mai 1945

Immédiatement après sa libération, les chairs encore meurtries et les souvenirs brûlants, Jean Puissant couche sur papier le témoignage glaçant de ses 14 mois d'horreur durant lesquels il fut incarcéré au bloc des invalides du Petit Camp de Buchenwald, en compagnie notamment de Jacques Lusseyran.

On assiste à la lente désagrégation du courage de ces malheureux, épuisés par la peur, les coups, la faim, le froid, la fatigue, la maladie, le désespoir et surtout la mort qui rôde, partout, dans chaque recoin, à chaque instant. Ces malheureux dont l'unique but est de « durer et non de vivre ». Monde étrange où les héros qui ont oublié jusqu'à leur idéal sont mêlés à des prisonniers de droit commun, agonisants d'angoisse.

Tableaux effrayants que ces loques humaines qui se tuent pour une assiette de soupe, se ruent pour lécher des immondices. Ils étaient des hommes et, dépouillés de toute humanité par les nazis, sont devenus pareils à des fauves.

Pourtant, au milieu de cet enfer, il y a ceux qui refusent de mourir, qui ne se veulent pas avilis et lâches, qui tiennent tête envers et contre tout, dressés contre leurs bourreaux comme contre leur propre faiblesse. Ils se réunissent pour discuter, organisent des concerts, des chorales, créent des bibliothèques. Ils se lient d'amitiés solides qui leur deviennent plus nécessaires que le pain quotidien et cimentent la communion d'une commune misère.

Le livre de Jean Puissant est parfois brutal, insupportable, écrit si vite après la libération des camps qu'il n'a pas toujours le recul nécessaire mais il a le mérite d'être sincère, il ne ment jamais.