La Compagnie du canal de Suez : une concession française en Égypte, 1888-1956

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 617 pages
Poids : 1108 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84050-593-8
EAN : 9782840505938

La Compagnie du canal de Suez

une concession française en Égypte, 1888-1956

de

chez Sorbonne Université Presses

Collection(s) : Histoire maritime

Paru le | Broché 617 pages

Doctorat

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préface Gérard de Mestrallet, Dominique Barjot | préface Dominique Barjot | postface Jacques Frémeaux


Quatrième de couverture

Histoire Maritime

À l'évocation de la Compagnie du canal de Suez, surgissent les figures de Ferdinand de Lesseps, du colonel Nasser ou encore de Claude François traversant le canal à la nage.

Souvent dénoncée comme un « État » par les Égyptiens, cette entreprise fut chargée d'assurer le creusement du canal maritime en 1859 et son exploitation à partir de 1869 ; elle s'affirma comme un outil de développement de la région mais aussi, dans le contexte des empires coloniaux et de l'émergence de l'État moderne en Égypte, comme un enjeu politique et culturel.

L'histoire de la Compagnie du canal de Suez en Égypte débute véritablement à partir de 1888, date de la conférence de Constantinople qui affirme sa neutralité et son statut international pour ne plus constituer de litige entre le Royaume Uni et la France. Elle peut désormais se consacrer pleinement à l'exploitation commerciale de la concession jusqu'en 1956, date à laquelle Gamal Abdel Nasser annonce la nationalisation du canal de Suez.

Mobilisant des fonds privés inédits et des archives françaises ou étrangères, cet ouvrage étudie l'entreprise dans ses rapports avec les autorités politiques et dans son bilan économique pour l'Égypte. Il propose aussi un portrait riche et précis de l'action des ingénieurs et des ouvriers qui y contribuèrent.

À travers l'urbanisme, l'éducation et les missions religieuses, il décrit enfin l'oeuvre « colonisatrice » de la compagnie. Il est ainsi question de l'histoire d'une entreprise prestigieuse où se mêlaient service maritime international et intérêt national égyptien, où l'on parlait français, arabe, italien et grec, métaphore à elle seule de ce que fut la Méditerranée aux XIXe et XXe siècles.