Paru le 02/01/2014 | Broché 303 pages
Public motivé
préface Fabio Baggio
Une lecture attentive du phénomène migratoire, de ses problématiques ainsi que de ses défis, doit inclure le concept du bien commun comme critère d'interprétation soit des causes soit des effets de chaque déplacement humain. En effet, c'est le manque des conditions favorisant la réalisation personnelle à pousser les individus formant un groupe social à chercher ailleurs. D'autre part, du point de vue historique, l'immigration s'est révélée comme l'instrument de la croissance et d'une meilleure répartition du bien commun dans la société d'accueil. Une interprétation «globale» du bien commun, c'est-à-dire de toute la famille humaine, bouleverse les visions nationalistes du «bien-être», soulignant la responsabilité éthique des pays dotés de plusieurs ressources, lesquelles doivent être partagées et mieux distribuées.
L'ouvrage de Destin Mouene Ndzorombe se propose de tracer les lignes pastorales de la mobilité humaine en République du Congo, dans le but d'identifier les causes qui déterminent l'émigration de ce pays depuis plusieurs décennies. Pour l'auteur, la raison principale d'un tel exode est le manque du bien commun et, dans sa proposition pastorale pour la construction d'un modèle social visant le bien commun, il attribue aux divers acteurs leurs rôles respectifs [de la Préface de Fabio Baggio].
Destin Mouene Ndzorombe, originaire de la République du Congo, est prêtre de l'archidiocèse de Brazzaville. Après trois ans de ministère pastoral, il est envoyé à Rome, en 2008, pour une spécialisation en théologie pastorale de la mobilité humaine au SIMI (Scalabrini International Migration Institute), formation académique qu'il termine en 2013 par une thèse de doctorat.