La convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel : son application en droit français et chinois

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 517 pages
Poids : 780 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-336-00470-9
EAN : 9782336004709

La convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

son application en droit français et chinois

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Droit du patrimoine culturel et naturel

Paru le | Broché 517 pages

Public motivé

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préface de Jérôme Fromageau


Quatrième de couverture

À l'origine de la problématique de patrimoine culturel immatériel, se trouve dès les années 1950 la question de la protection du «folklore». Le questionnement est double : d'une part la revendication d'une reconnaissance des identités culturelles des pays dits du Sud, d'autre part la question du droit de propriété intellectuelle pour protéger ces éléments culturels vivants.

Longtemps, les solutions envisagées se positionnent uniquement dans la vision de conférer des droits exclusifs aux communautés sur leurs éléments culturels. Se trouve ainsi au centre la question de l'appropriation de ces éléments. Or, les recherches ont démontré que le droit de propriété intellectuelle classique est inadapté pour opérer cette appropriation et par conséquent, pour offrir une protection à ces éléments. La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco (2003) propose une vision différente. Elle évoque la sauvegarde des éléments du patrimoine culturel immatériel en tant que tels notamment par les moyens du droit administratif et des actions publiques, au lieu de chercher à protéger les droits sur ces éléments. Les actions publiques ont comme fondement les intérêts de la diversité culturelle et des identités culturelles des communautés, cette identité culturelle se trouvant au centre de la définition du patrimoine culturel immatériel proposée par l'article 2 de la convention.

On est amené alors à se demander si cette vision de sauvegarde hors de l'appropriation est pertinente et suffisante. Sur cette question, la patrimonialisation de la médecine traditionnelle chinoise présente une expérience intéressante. Au demeurant, la question de la protection des éléments du patrimoine culturel immatériel par le droit privé, avec ou sans appropriation, reste posée.

Mots-clés : Droit du patrimoine culturel - Patrimoine culturel immatériel - Unesco - Chine - Action publique - Sauvegarde - Propriété intellectuelle - Droits culturels - Communauté - Médecine traditionnelle chinoise.

Biographie

Wang Li est depuis mai 2011 maître de conférences à la Central-South University of China (Changsha city). Elle y enseigne le droit international et travaille en tant que chercheur sur le droit de la culture et de l'art, ainsi que sur le droit international de l'environnement.