Collection(s) : Socio-économie de la chaîne du livre
Paru le 15/06/2017 | Broché 254 pages
Tout public
préface Sophie Minon
La corporation des correcteurs et le Livre
La corporation des correcteurs s'est constituée autour de vertus professionnelles, militantes et syndicales. Si le monde des travailleurs du Livre (l'« aristocratie de la classe ouvrière ») a porté les valeurs de combat et de solidarité, il a aussi forgé un vocabulaire. C'est pourquoi, pour évoquer cette histoire, les auteurs ont choisi la forme de l'abécédaire. Les mots qu'on y trouvera peuvent être ceux des métiers du Livre (casse, marbre, plomb...), ceux du métier de correcteur (chanter la copie, dive, majuscule elliptique...), ceux de la vie du livre-objet (copie, droits d'auteur, manuscrit...), ceux du syndicalisme en général (label syndical, monopole de l'embauche...), ceux du syndicalisme propre aux correcteurs initiés (gang des tractations avant, service syndical...), mais aussi ceux des pseudo-modernes (e-book, geek, télétravail...). Et, derrière les mots, se cachent bien souvent des maux (saisie délocalisée, sarrasin...).
Pierre Lagrue, chef correcteur à l'Encyclopaedia Universalis de 1989 à 2015, a adhéré au Syndicat des correcteurs en 1979. Il fut membre du comité du Syndicat des correcteurs de 1985 à 1998. Par ailleurs historien du sport, il a notamment publié Le Tour de France, reflet de l'histoire et de la société (2004), Le Siècle olympique, les Jeux et l'Histoire (2012), et a créé le site Internet L'Olympisme inattendu (2015).
Silvio Matteucci, correcteur pigiste dans l'édition de 1991 à 2015 (Dictionnaire de l'Académie française, Dunod, Hachette, Encydopaedia Universalis...), rouleur en presse de 1993 à 2008 (Le Monde, Le Journal des finances, Le Journal officiel, Paris-Turf...), a adhéré au Syndicat des correcteurs en 1991. Il fut membre du comité du Syndicat des correcteurs de 1996 à 1999.