La Corse, île impériale

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 130 pages
Poids : 240 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782907161848

La Corse, île impériale

de

chez A. Piazzola

Paru le | Broché 130 pages

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édition Michel Vergé-Franceschi, Antoine-Marie Graziani


Quatrième de couverture

A l'occasion des Troisièmes Journées universitaires de Bonifacio, se sont réunis à la Mairie de Bonifacio, à l'initiative de M. le Docteur Jean-Baptiste Lantieri, maire de Bonifacio, de M. le Professeur Michel Vergé-Franceschi, professeur des Universités, et de l'Amiral Georges Prud'homme, Directeur du Musée national de la Marine, et en présence de Son Altesse Impériale, Madame, Princesse Napoléon, plusieurs universitaires et amiraux désireux de faire prendre conscience d'une chose curieuse : la Corse, à travers les siècles et millénaires, a souvent eu un destin hors normes, un destin impérial.

Que Jean Tulard, de l'Institut, éminent historien et professeur à la Sorbonne (Paris IV) nous parle ici de «Napoléon» : c'est bien normal, la Corse n'a jamais oublié qu'Ajaccio lui a donné naissance le 15 août 1769. On sait moins que les deux Empereurs Bonaparte -Napoléon 1er et Napoléon III-, ont aussi des origines bonifaciennes, en qualité de descendants directs des Cattaccioli, déjà installés à Bonifacio à la fin du Moyen âge (actuelle rue des deux Empereurs). C'est le Professeur Antoine-Marie Graziani qui nous retrace ici la généalogie des Bonaparte. A Bonifacio, les Cattaccioli ont même reçu et hébergé en leur palazzo l'Empereur Charles Quint. On croyait presque à une légende. Michel Vergé-Franceschi apporte les sources authentiques qui prouvent ce séjour impérial, en 1541, alors que la flotte du Roi Catholique partait attaquer Alger. Il est vrai que la Corse était alors âprement disputée entre Charles Quint et l'Empereur des Francs : François 1er. Depuis 1538, celui-ci s'était quasiment «allié» à l'Empereur ottoman, le sultan Soliman le Magnifique, dont les escadres «alliées» à celles de France vinrent attaquer Bastia, Ajaccio, Calvi et Bonifacio (1553). Soliman : c'est le Professeur Jean Bérenger, professeur émérite à la Sorbonne (Paris IV) qui nous en brosse ici la biographie enlevée. Mais avant Napoléon III, Napoléon 1er, Charles Quint et Soliman, déjà Charlemagne s'intéressait à l'île comme nous le montre le Professeur Georges Jehel (de l'université d'Amiens). Charlemagne s'inscrivait finalement dans la continuité de l'Empereur Auguste comme le rappelle M. Vergé-Franceschi dans sa magistrale introduction.