La crise ivoirienne, novembre-décembre 2004 : master 2 professionnel Histoire militaire, défense et politiques de sécurité

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 170 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782842697044

La crise ivoirienne, novembre-décembre 2004

master 2 professionnel Histoire militaire, défense et politiques de sécurité

chez Université Paul Valéry

Collection(s) : Premières armes

Paru le | Broché 170 pages

Public motivé

12.00 Indisponible

édition UMR 5609 CNRS Etats-sociétés-idéologies-défense (ESID)


Quatrième de couverture

Quatre novembre 2004 : en Côte-d'Ivoire, les FANCI du président Laurent Gbagbo bombardent les rebelles basés dans le nord du pays, sans que les forces d'interposition ne réagissent. Deux jours plus tard, un contingent français de la force Licorne est pris pour cible par l'armée ivoirienne (neuf morts). L'armée française reçoit l'ordre de répliquer et cloue au sol les avions ivoiriens. Les partisans du président ivoirien intensifient alors leurs violences à l'encontre des intérêts et des ressortissants français qui doivent être rapatriés.

Une véritable guerre de l'information commence. Les rebelles réclament le départ de Laurent Gbagbo et la réforme du code de nationalité via le retrait du concept d'ivoirité. Le gouvernement ivoirien proclame son droit de mater la rébellion et prédit à la France un nouveau Viêt-Nam. La France, soutenue par le Conseil de sécurité de l'ONU, se dit présente sur le sol ivoirien pour favoriser « le retour à la paix ».

Les Nations unies, l'Union africaine et la France sont mises en échec par la faiblesse de leurs politiques de prévention et doivent se résoudre à gérer la crise au coup par coup. Les enjeux sont importants : la France, premier investisseur en Côte-d'Ivoire, joue sa crédibilité d'autant qu'elle est sur le continent liée à d'autres États par des accords de défense. Les instances internationales désirent éviter que la crise ne s'étende à l'ensemble de la fragile sous-région mise à mal par des conflits récents et dont certains pays sont déjà fortement impliqués en Côte-d'Ivoire.

En proposant aux étudiants du master professionnel de suivre la crise ivoirienne au jour le jour, d'analyser à chaud les informations fournies par les différents médias et sites web, d'étudier les enjeux et l'implication des acteurs nationaux et internationaux, Danielle Domergue-Cloarec, professeur d'histoire contemporaine et directrice de l'U.M.R. 5609 du C.N.R.S. ESID (États-Sociétés-Idéologies-Défense), plaçait les jeunes auteurs de cette étude en situation de gestion de crise. Fruit d'un travail collectif et passionné, cet essai a conduit les étudiants à choisir de baptiser leur première promotion du nom de l'écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, saluant ainsi sa lucidité sur l'Afrique actuelle.