Collection(s) : Récits
Paru le 23/09/2010 | Broché 283 pages
Tout public
traduit de l'espagnol par Ghislaine Mathelon | adaptation Florent Founès
La Croisière de l'imprévu
Le voyage du Sirio
Après Seul, cap vers la Croix du Sud et Par les Quarantièmes rugissants, voici les derniers récits, des tribulations maritimes de Vito Dumas, le « navigateur des tempêtes », une des plus mythiques figures de grands navigateurs solitaires de l'histoire, et le premier marin à avoir doublé le cap Horn en solitaire et y avoir survécu.
La croisière de l'imprévu, effectuée en 1945, raconte un interminable voyage en solitaire de près de 15 mois à bord du Lehg II, son fidèle compagnon de route. De Buenos Aires aux Bermudes, à travers l'Atlantique Nord et Sud, Vito Dumas se révèle un navigateur hors normes, un marin hors pair sinon un homme d'un autre temps et souvent hors du temps...
Avec le Voyage du Sirio, quelque dix ans plus tard, l'aventure se poursuit à bord d'un bateau plus modeste encore, mais conçu selon son expérience unique de la mer et sa passion incandescente pour les océans. Un voyage de Buenos Aires à New York, où le sort souvent semble s'acharner. Le témoignage, parfois poignant, d'un homme qui jamais ne renonce, toujours armé pour l'aventure, un homme incapable de rester sourd au chant des sirènes du grand large.
Vito Dumas
1900-1965
En 1931, abandonnant l'idée d'une tentative de traversée de la Manche à la nage, il achète à Arcachon un voilier de 11 mètres qu'il baptisera Legh avec lequel il réalisera la traversée de l'Atlantique en 5 étapes et 6 270 milles. En 1934 il fait construire le Legh II. Mais il faudra attendre 1942 pour qu'il réalise son tour du monde par les quarantièmes. À son retour, il est accueilli en héros en Argentine après avoir parcouru 20 420 milles en 4 étapes et il sera le premier navigateur solitaire à doubler le cap Horn et y avoir survécu. Il repart en 1945 et parcourt à travers l'Atlantique 17 045 milles en 16 mois. Plus tard il fera construire le Sirio pour rallier Buenos Aires à New York en une seule étape (1955), voyage qui l'emmènera jusqu'aux Bermudes... Après des ennuis de santé, il vendra son bateau pour se consacrer à la peinture, son autre passion.
C'est en mars 1965 qu'il meurt d'une attaque cérébrale.
