Collection(s) : Solo
Paru le 08/01/2012 | Broché 63 pages
Tout public
avec les contributions de Katherine Bourguignon, Stephanie Mayer Heydt, Kevin M. Murphy | traduit de l'anglais par Lydie Echasseriaud
Depuis 1975, le Louvre conserve une lumineuse peinture de Thomas Cole (1801-1848), La Croix dans la contrée sauvage, qui marque l'aboutissement de sa réflexion autour de la représentation d'un certain type de paysage américain, la Wilderness, archétype mythique d'une nature grandiose et intacte. Il suivait en cela la jeune littérature américaine, dont Le Dernier des Mohicans, paru en 1826.
Cette peinture est riche aussi de ses références à l'art du vieux continent, dont Cole, né en Angleterre et plusieurs fois retourné en Europe, connaît bien les différentes écoles. Elle est un jalon dans son oeuvre, pénétré de l'art de Claude Lorrain et de Turner en particulier, tant par sa délicate analyse de la lumière que par sa scénographie, particulièrement originale.
Guillaume Faroult entend ici dénouer le faisceau complexe de solutions variées qui féconde l'oeuvre sous son apparente et lumineuse simplicité.