La croyance et le doute : de Sigmund Freud à Charles Sanders Peirce

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 211 pages
Poids : 228 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-490350-37-7
EAN : 9782490350377

La croyance et le doute

de Sigmund Freud à Charles Sanders Peirce

de

chez les Ed. d'Ithaque

Paru le | Broché 211 pages

Public motivé

20.00 En stock Dispo sous 24 à 48h dans notre réseau
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

La croyance et le doute
De Sigmund Freud à Charles Sanders Peirce

Les mécanismes de la croyance sont à distinguer des objets de la croyance et de la fascination qu'ils exercent. Pour éclairer ces mécanismes, la croyance est ici prise en compte, bien au-delà de sa dimension religieuse, dans son rapport énigmatique à la vérité. Ainsi on rencontrera dans cette réflexion la pensée de Michel Foucault, mais aussi des sujets ultracontemporains comme les théories du complot, l'affaire de la chloroquine ou les dérives du djihad. Cependant l'originalité de La Croyance et le Doute est d'abord de se pencher sur la relation entre le travail de pensée et la croyance. Les écrits de Charles Sanders Peirce permettent de reprendre cette question de façon radicalement nouvelle. Ce philosophe a écrit sur la croyance des textes fondamentaux. Le plus intéressant dans ses thèses, qui définissent le doute comme un moment de travail et la croyance comme un état de repos, est le rapprochement que l'on peut faire avec le Freud de l'Esquisse et avec le principe d'inertie qui vise ce même état de repos. Repérer cette dimension « économique » de la croyance ouvre une voie pour comprendre la force des croyances, leur résistance à ce qui les met en cause, et finalement le besoin de croyance dans sa dimension anthropologique.

Biographie

Patrick Merot est psychanalyste, membre formateur de l'Association psychanalytique de France (APF) dont il a été le président de 2012 à 2015. Il travaille notamment sur les mécanismes de la croyance et la question de la sublimation. Il est l'auteur de Dieu la mère, trace du maternel dans le religieux (Puf, 2014), et de Je désosse une amie (Gallimard, 2018).