La danse de l'âme : odes mystiques et quatrains retrouvés des soufis : Ibn al-Fârid, Hâtif Isfahâni, Hâfiz Djâmi, Saadi, Bâbâ Tâhir

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 93 pages
Poids : 315 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782951498679

La danse de l'âme

odes mystiques et quatrains retrouvés des soufis
Ibn al-Fârid, Hâtif Isfahâni, Hâfiz Djâmi, Saadi, Bâbâ Tâhir

chez InTexte Edition

Collection(s) : D'Orient et d'Occident

Paru le | Broché 93 pages

24.50 Indisponible

textes rassemblés et introduits par Jean Moncelon


Quatrième de couverture

« Se peut-il que soufi ne danse ? ne tournoie comme l'atome au Soleil d'éternité ? ne danse - l'âme libre enfin de sa bogue sèche ! Vole, vole, l'oiseau, vers ton île ! s'ouvrent ta cage - et tes ailes ! À tes pieds l'eau amère, là-haut la Source de vie ! Rûmî.

Les poètes d'Orient représentés dans cette anthologie ont tous pratiqué la danse de l'âme, ce qui est une autre manière de dire qu'ils furent des expérimentateurs de la voie initiatique que l'on désigne sous le nom de soufisme.

Les orientalistes de la première moitié du XIXe siècle avaient une connaissance plus exacte du soufisme que nombre de leurs successeurs, du moins jusqu'à une période assez récente. On leur doit, aujourd'hui encore - les textes que voici l'attestent ! -, la fascination qui est la nôtre pour les Rubayats (quatrains) et les odes mystiques d'un Rûmî et d'un Omar Khayam. Hâfiz (Hâfez Shirâzi) et Saadi (l'auteur du Jardin des roses), dont les oeuvres sont largement accessibles aujourd'hui, figurent parmi les six grands poètes mystiques soufis dont nous sont restitués ici les premiers poèmes traduits en français : dans la fraîcheur de leur découverte, tels que les ont présentés Joseph Garcin de Tassy et les orientalistes du Journal asiatique.

Les textes que voici - traductions et commentaires - n'avaient jamais été lus depuis bientôt deux siècles. Ils sont accompagnés, pour la plupart, de leur graphie persane et de quelques miniatures peu connues, empruntées aux trésors des fonds orientaux de la Bibliothèque nationale de France.

Ceux qui ont conçu l'idée de ce recueil en ont rassemblé les pièces et rêvé la forme, ont voulu que chaque lecteur s'approprie La Danse de l'âme, qu'il en découpe lui-même les pages - ne désignait-on pas Hallâj comme le cardeur des âmes !