La décision de philosopher

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 124 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9783487129112

La décision de philosopher

de

chez G. Olms

Collection(s) : Europaea memoria

Paru le | Broché 124 pages

Professionnels

29.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Ce livre est une tentative en vue de penser, avec Hegel, le commencement de la philosophie, comme décision de philosopher, résolution radicale, en un sujet fini, de s'adonner à la pensée.

Lorsque la philosophie commence, à chaque fois dans l'intensité d'un acte très singulier en lequel la fragilité d'une vie se concentre, la confiance - qui est, déjà, toute la raison - ne se laisse pas distinguer du courage. En cet acte majeur la conscience, qui aura d'abord rencontré sur son chemin la détresse ambiguë d'un besoin avec l'appel lumineux d'un enseignement, et ainsi l'audace d'une première affirmation, d'une première décision venant au-devant d'elle, s'affirme alors elle-même, dans l'intériorisation totale de la tradition, comme pensée de soi et de tout ce qui est, pensée de soi pensant tout ce qui est, comme raison. La décision de philosopher est l'acte d'une abstraction absolue en laquelle le sujet fini se sacrifie, mais s'affirme en affirmant la raison, en se décidant pour elle, dans une intensification absolue de soi. Cet acte, celui d'une conscience finie, est bien alors, en sa vérité, l'energeia même que Hegel pensait sous le nom de Savoir absolu.

L'idéalisme allemand est affirmé ici, pour la pensée en son inquiétude, en son effectivité, en son présent même, comme une ressource, la ressource pour une affirmation, l'affirmation de la philosophie comme affirmation de la raison.


Dieses Buch ist ein Versuch, mit Hegel den Anfang der Philosophie zu denken als EntschluBêta zu philosophieren, als radikale Entschlossenheit, in einem endlichen Subjekt, ganz im Denken aufzugehen.

Die Philosophie nimmt ihren Anfang in einem Akt von besonderer Intensität, in dem sich die Zerbrechlichkeit eines menschlichen Lebens verdichtet. Das Vertrauen - das an sich bereits die ganze Vernunft ist - läBêtat sich dann vom Mut nicht mehr unterscheiden. Das BewuBêtatsein - das auf seinem Weg zuerst die miBêtaverständliche Not eines Bedürfnisses und den leuchtenden Aufruf einer Lehre, mithin die Kühnheit einer ersten Selbstbehauptung, eines ersten sich aufdrängenden Entschlusses erfahren muBêta - behauptet sich selbst in diesem fundamentalen Akt, im Zuge einer gänzlichen Verinnerlichung der Tradition, als Denken vom eigenen Selbst und von all dem, was ist - als Denken vom Selbst, das alles denkt -, als Vernunft. Der EntschluBêta zu philosophieren ist ein Akt absoluter Abstraktion. In diesem EntschluBêta opfert sich das endliche Subjekt, aber gleichzeitig behauptet es sich, indem es sich zur Vernunft bekennt und sich für sie entscheidet, in einer absoluten Intensivierung seiner selbst. Dieser Akt, als Akt eines endlichen BewuBêtatseins, ist im Kern mit der Energeia identisch, die Hegel als absolutes Wissen postulierte.

Der deutsche Idealismus wird hier geltend gemacht, für das Denken in seiner Unruhe, in seiner Wirksamkeit, ja in seiner Gegenwärtigkeit, als eine Quelle für die Bejahung der Philosophie als Bejahung der Vernunft.