La défaite française, un désastre évitable. Vol. 2. Le 16 juin 1940, non à l'armistice

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 349 pages
Poids : 700 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7178-5693-4
EAN : 9782717856934

Le 16 juin 1940, non à l'armistice

de

chez Economica

Serie : La défaite française, un désastre évitable. Vol 2

Collection(s) : Campagnes & stratégies

Paru le | Broché 349 pages

Public motivé

29.00 Indisponible

préface Philippe Séguin


Quatrième de couverture

Le 18 juin 1940 à Munich, tout s'était passé comme si Hitler n'avait eu d'autre souci que d'aller au-devant des espoirs du nouveau gouvernement français qui venait la veille de solliciter un armistice. Il déclara à son compère Mussolini qu'il allait faire un « pont d'or à la France » : elle ne serait pas occupée en totalité, elle serait désarmée certes, mais elle aurait la garde de ses bateaux une fois rentrés au port et elle s'administrerait elle-même sur tout son territoire, outre-mer compris. Lorsqu'il eut connaissance de ces conditions, le gouvernement de têtes militaires présidé par le Maréchal Pétain signa des deux mains.

L'intention de poursuivre la lutte outre-mer avait été, en France, celle du président du Conseil en fonction jusqu'au 16 juin, Paul Reynaud, celle de ses principaux ministres et aussi celle du Président de la République et des présidents des Assemblées parlementaires. Leur départ pour l'Afrique du Nord avait été organisé dans les moindres détails. Outre-mer, cette volonté était partagée par tous les responsables civils et militaires, au premier rang desquels le Général Noguès. S'il se résolut « la mort dans l'âme » à l'armistice, ce fut d'abord parce que le concours de la Marine, promis puis retiré par l'Amiral Darlan, lui fit au dernier moment défaut.

Si De Gaulle resta longtemps bien seul, sa vision stratégique et sa perception de l'honneur du pays furent sur le moment beaucoup plus largement partagés qu'on le croit encore aujourd'hui.

Biographie

Jacques Belle, énarque, lieutenant-colonel de réserve, poursuit sa réflexion sur les circonstances d'une humiliation politique et militaire sans précédent pour la France. La méthodologie de l'audit appliquée à l'histoire le conduit à replacer les faits et gestes des acteurs des événements qui ont précédé et suivi l'armistice de 1940 dans le contexte où ils eurent à décider et à agir, et non dans celui des reconstitutions ultérieures dont ils furent les inspirateurs ou les victimes.