La délicate essence du socialisme : l'association, l'individu & la République

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 289 pages
Poids : 332 g
Dimensions : 13cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35687-051-3
EAN : 9782356870513

La délicate essence du socialisme

l'association, l'individu & la République

de

chez le Bord de l'eau

Collection(s) : Les voies du politique

Paru le | Broché 289 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

La délicate essence du socialisme

Faut-il en finir avec le « vieux socialisme » ?

On ne compte plus aujourd'hui les invitations faites à la gauche, et parfois par la gauche, d'initier une nouvelle synthèse, résolument moderne, une synthèse « libéral-sociale ». Certes, il ne fait guère de doute que le socialisme est totalement périmé si on le réduit à ses slogans traditionnels : plein développement des forces productives, collectivisation générale des moyens de production, direction planifiée du système économique, etc. Mais est-ce là « la délicate essence du socialisme », tel que le défendaient notamment Proudhon, Fourier, Leroux puis Benoît Malon, Jean Jaurès, Marcel Mauss ou Eugène Fournière ?

Cet ouvrage se propose de réactualiser cette tradition politique aujourd'hui oubliée et sa sensibilité si singulière. Sa critique morale du capitalisme, son refus de réduire l'homme à un animal économique et l'économie au marché, ne sont-ils pas aujourd'hui d'une brûlante actualité ? N'est-il pas temps également de réhabiliter, contre le seul matérialisme issu de Marx, un certain « idéalisme historique » ?

Plus encore, ce livre invite à redécouvrir combien la fascination pour l'État est étrangère à son inspiration la plus profonde. Économie solidaire, démocratie participative, ces expériences contemporaines sont à l'évidence les héritières de ce socialisme de l'association, résolument pluraliste et expérimental, pour qui la démocratie s'identifiait ultimement à l'« autogouvernement des citoyens associés ».

Socialisme moral, socialisme associationniste, mais aussi socialisme individualiste. Car son idéal n'était pas « la pâtée servie à tous par la mère Collectivité », mais au contraire l'émancipation de l'individu par la coopération, la réciprocité et l'échange. D'où sa passion pour l'égalité, irréductible à là seule apologie du mérite, et son invitation à lutter contre les misères et les vertiges de la concurrence pour faire tout autrement République.

Biographie

Philippe Chanial est maître de conférences en sociologie et directeur du CERSO (Université Paris-Dauphine). Secrétaire de la Revue du MAUSS, il a notamment publié. La société vue du don (La découverte, 2008) et Justice, don et association (La découverte, 2002). Il a par ailleurs édité et présenté les nouvelles publications de La morale sociale de Benoît Malon et de l'Essai sur l'individualisme d'Eugène Fournière (coll. « Bibliothèque républicaine », Le Bord de l'Eau éditions, 2007 et 2009).