La dérive de l'économie française : 1958-1981

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 290 pages
Poids : 312 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782747554749

La dérive de l'économie française

1958-1981

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Finances publiques

Paru le | Broché 290 pages

Public motivé

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préface Michel Rocard


Quatrième de couverture

A la fin de 1958 les réserves en or et en devises étaient tombées au-dessous de 400 millions de dollars : un an plus tard elles étaient montées à près de 2 milliards et elles atteindront 6 milliards de dollars en 1966, dont les 4/5èmes en or. A la fin de 1980, le deutschmark qui valait un franc en 1958 en vaut 2,4 ; l'inflation est à 14 % en taux annuel ; un dépôt de 10 000 francs fait en 1974 sur le livret A ne vaut plus que 7 430 francs à la fin de 1980. Entre ces deux dates vingt-trois ans de pouvoir ininterrompu des droites et c'est la droite traditionnelle, celle des modérés, qui a fini par imposer sa loi : «Le jour où nous sommes entrés dans la majorité ce n'est pas pour en sortir mais pour succéder au Général de Gaulle», disait leur chef de file.

Pour y parvenir il fallait démolir ; l'entreprise de démolition a commencé dès 1959 lorsqu'Antoine Pinay explique à Eisenhower qu'il faut «rester ferme» face à la position du Général de Gaulle sur l'OTAN. Jusqu'en 1969 les modérés ont miné le pouvoir gaulliste, prudemment d'abord puis ouvertement à partir de 1966, et finalement poussé le Général à la retraite. L'économie et les finances de la France onf fait les frais de cette conquète du pouvoir. La vieille droite a pris peu à peu tous les pouvoirs : elle s'est nourrie de l'inflation, éphémère tranquillisant, a cultivé la croissance douce, synonyme de stagnation, a ignoré la dégradation du climat social, et s'est ralliée définitivement à l'atlantisme, programmant ainsi son échec de 1981.

Après son livre sur la période 1981-2000, Le miracle socialiste, Georges Dumas analyse la longue gestion de la droite de 1958 à 1981. Professionnellement au coeur de la vie économique, élu local, maître de conférence à l'Institut Politique de Paris, il est un témoin privilégié des événements et des politiques de cette période.