La dernière division : sacrifiée à Soissons pour sauver Paris, 27 mai 1918-5 juin 1918

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 249 pages
Poids : 490 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7339-1419-9
EAN : 9782733914199

La dernière division

sacrifiée à Soissons pour sauver Paris, 27 mai 1918-5 juin 1918

de

chez Grancher

Paru le | Broché 249 pages

Tout public

20.00 Disponible - Expédié sous 5 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

La Dernière Division

27 mai 1918, aux aurores. Émergeant de la brume, des silhouettes casquées et grisâtres franchissent l'Ailette et s'emparent des crêtes du Chemin des Dames, sévèrement bombardées les heures précédentes. Trois jours plus tard, les Allemands atteignent la Marne et menacent Paris, comme à l'été 1914.

Surpris, le commandement français doit improviser pour endiguer coûte que coûte la déferlante que personne n'attendait sur cette portion du front. La bataille se raidit sur l'aile droite de l'offensive allemande et Soissons devient rapidement une charnière pouvant ouvrir la route vers Paris.

Stationnée à Saint-Dié dans les Vosges, la 170e division d'infanterie est en manoeuvre dans la forêt de Compiègne lors de ces événements. La « p'tite dernière » de l'armée française est aussitôt jetée dans la fournaise à Soissons...

Avec La Dernière Division, l'auteur, s'appuyant sur les archives officielles et les écrits inédits laissés par les protagonistes dont il a retrouvé les familles à l'issue de longues recherches, vous fait revivre heure par heure un épisode méconnu de l'histoire qui aurait pu modifier le cours de la guerre, à un moment où les Allemands bénéficiaient de la supériorité numérique, juste avant que les Américains n'entrent en lice. Vous découvrirez comment l'un des secteurs les plus emblématiques du Chemin des Dames a si facilement été reconquis, puis vous suivrez la 170e division dans la cité du vase et sur les rives de l'Aisne, tout en faisant connaissance avec des hommes dont l'histoire avait déjà retenu les noms, comme l'aspirant Louis Jaurès, fils du parlementaire socialiste Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914, ou le lieutenant Léon Forzinetti dont le père fut le tout premier défenseur du capitaine Dreyfus.

« Sacrifiée », la 170e division a payé le prix fort avec la perte de plus du tiers de ses effectifs et une ingratitude du commandement qui releva ses chefs parce qu'elle avait été contrainte de reculer - sans pour autant concéder la victoire à l'adversaire. Or, cette résistance opposée jour et nuit durant une semaine a sans doute permis au général Foch de s'organiser et de rassembler les forces nécessaires pour lancer une contre- attaque victorieuse, celle qui débouchera sur l'armistice quelques semaines plus tard...

Biographie

Né en Lorraine, Patrick-Charles Renaud est déjà l'auteur, aux Éditions Grancher, de plusieurs livres sur la Première Guerre mondiale : La Guerre à coups d'hommes et Dans les yeux des poilus. La qualité et le sérieux de ses ouvrages ont été récompensés à plusieurs reprises, notamment par le Prix Raymond Poincaré en 2004 et la Bourse Histoire du Prix Erckmann-Chatrian en 2014.