Collection(s) : Rivages-Noir
Paru le 04/01/2023 | Broché 553 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Bondil
Théodore Dillerin (LE COMPTOIR DES MOTS)
Dans l’État de Washington en 1918, après l'entrée en guerre des États-Unis, la ville de Commonwealth vote la quarantaine alors que la grippe espagnole arrive et fait des ravages alentour. Lorsqu'un soldat affamé et frigorifié demande l'hospitalité les questions d'humanité se posent. En voulant se protéger, Commonwealth a-t-elle signé sa propre perte ?
C'est avec un talent de conteur hors pair que Thomas Mullen signe un grand roman ; tant troublant que visionnaire.
La dernière ville sur terre
1918, État de Washington. Au coeur des forêts du Nord-Ouest Pacifique se trouve une ville industrielle appelée Commonwealth, conçue comme un refuge pour les travailleurs et les syndicalistes.
Pour Philip Worthy, le fils adoptif du fondateur de la scierie, c'est le seul endroit au monde où il peut compter sur une famille aimante. Et pourtant, les idéaux qui définissent cet avant-poste sont menacés de toutes parts. Le président Wilson a fait entrer son pays dans la Première Guerre mondiale et, avec la peur des espions, la loyauté de tous les Américains est remise en question.
Mais une autre menace s'est abattue sur la région : la grippe espagnole. Lorsque les habitants de Commonwealth votent en faveur d'une quarantaine, des gardes sont postés sur l'unique route menant à la ville. Philip Worthy aura la malchance d'être en service lorsqu'un soldat se présentera pour demander l'asile.
Thomas Mullen, né en 1974, est l'auteur de six romans salués par la critique et distingués par de nombreux prix, dont le prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique pour La dernière ville sur Terre. On lui doit également une remarquable saga policière sur la ségrégation raciale aux États-Unis, initiée avec Darktown (prix Rivages des Libraires 2020).