Paru le 27/08/2021 | Broché 190 pages
Tout public
traduit de l'espagnol par Hortense de Fautereau Parscau
La divine bibliothèque
Dans La divine bibliothèque, Juan Manuel de Prada relève le défi de proposer un ouvrage qui vient dépasser les canons littéraires attendus. Comme l'auteur le dit lui-même, ce livre rassemble « des oeuvres sublimes d'un bout à l'autre, aux côtés d'oeuvres décidément mineures, mais qui, pourtant, nous ont conquis par le sujet traité, ou par l'approche envisagée pour le traiter, ou encore parce qu'elles intercalent de temps en temps des pages mémorables desquelles jaillit une idée qui nous convainc, une phrase qui nous émeut, une observation qui nous interpelle. Ceux d'entre nous qui se consacrent à la redécouverte des livres gardent dans leur âme une lueur de compréhension divine, qui tend toujours à sauver, plutôt qu'à condamner, quiconque s'en approche ».
Les oeuvres présentées dans La divine bibliothèque ont toutes une caractéristique commune : elles nous parlent de Dieu, sous des formes diverses, voire imprévues ; mais aussi de l'alliance que Dieu a établie avec les hommes. La littérature, la plus inspirée soit-elle, aborde tôt ou tard les drames de l'être humain. Parce que ce sont les vies conflictuelles et dramatiques qui nous aident à comprendre l'imperfection de la nature humaine et la valeur inestimable de la Rédemption.
Né en 1970 à Baracaldo, Juan Manuel de Prada passe son enfance et son adolescence à Zamora, en Castille-et-Léon. Il séduit la critique espagnole en 1995 avec Le silence du patineur, recueil de courts récits imaginatifs, au langage audacieux. Son premier roman, Les masques du héros, lui vaut le prix Ojo Crítico de Narrativa de la Radio Nacional de España.
En 1997, il reçoit le prix Planeta pour La tempête. Traduit en une vingtaine de langues, ce roman sera le point de départ de sa consécration internationale, après que la revue The New Yorker le sélectionne comme l'un des écrivains les plus prometteurs d'Europe.