Paru le 05/03/2009 | Broché 207 pages
Public motivé
Mr Librairie Le Comptoir des Mots (Le Comptoir des Mots)
L'incroyable aventure d'un musicologue israëlien parti dans les années 60 en République de Centre-Afrique pour monter une fanfare dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays.
Il découvre un pays, des coutumes mais surtout la musique pygmée qui deviendra son objet d'étude principal.
UN LIVRE MERVEILLEUX ET LUMINEUX entre le récit ethnographique, le traité de musicologie et le roman d'aventures.
Ça commence comme un roman d'aventures : un coup de fil du ministère des Affaires étrangères israélien propose en 1963 à un corniste de l'orchestre symphonique de la radio de partir en République centrafricaine, dans le cadre d'un programme de coopération : le président centrafricain veut une fanfare...
Il n'y aura jamais de fanfare. Mais Simha Arom découvre des musiques extraordinaires, notamment celle des Pygmées et il est immédiatement bouleversé : «je sentais que leur musique venait du fond des âges, mais aussi, d'une certaine manière, du plus profond de moi-même. Pourtant, je ne pouvais les connaître, n'ayant jamais rien entendu de semblable. C'était affolant. Comment ces musiciens faisaient-ils ? J'en étais tout ahuri.» Pour comprendre, Simha Arom va faire un long périple en Centrafrique. Il va inventer de nouvelles méthodes de recherche, créer un musée des Arts et traditions populaires, multiplier les enregistrements. Il deviendra un ethnomusicologue de réputation mondiale.
De la forêt où vivent les Pygmées dans des conditions difficiles jusqu'aux scènes des festivals de musique en Europe où ils se produisent désormais, Simha Arom nous raconte au quotidien ces rencontres qui ont changé sa vie.
Simha Arom, corniste de formation et musicologue, est directeur de recherches émérite au CNRS. Il est Médaille d'argent du CNRS (1984) et a reçu à quatre reprises le grand prix de l'Académie Charles-Cros dont le prix du président de la République. En 2008, il a reçu le Koizumi Fumio Prize for Ethnomusicology (Tokyo) et le prix international de la Fondation Fyssen.