Quatrième de
couverture
Au cinéma, et qui plus est via les nouvelles technologies, la fiction s'est imposée de façon hégémonique. Le présent ouvrage s'attache à définir cette notion d'un point de vue sémiologique et selon une conception graduelle qui permet de rendre également compte du <>. Cette problématique conduit l'auteur à s'interroger sur les acquis des principales théories (énonciatives, narratologiques, etc.) et à proposer, principalement grâce à la prise en compte de la non-fiction, de nouvelles voies, voire un nouveau cadre théorique (inspiré de la <>). L'accent est prioritairement mis sur l'aspect communicationnel : comment le spectateur entre-t-il dans une fiction, sur quelles bases comprend-il le monde qui s'offre à lui ? Comment le film oriente-t-il sa lecture ? Par conséquent, la portée de l'ouvrage dépasse le seul champ du cinéma pour concerner toute production signifiante, et notamment le texte littéraire (ou plus largement le langage verbal) dont il est souvent question à titre de comparaison. Néanmoins, les points de théorie sont toujours pensés dans un souci d'application à l'analyse filmique dont on trouve ici de nombreux exemples. La plupart des films traités, d'horizons et d'époques très divers (de Godard ou Resnais à eXistenZ ou Le Sixième sens), jouent sur la question du degré de fictionalité ou sur les implications d'un univers de fiction.
Biographie
Enseignant dans un lycée suisse. Alain Boillat travaille à une thèse de doctorat sur Alain Resnais à l'Université de Lausanne. Collaborateur occasionnel des revues Film et Hors-Champ, il a publié, autre un texte en théorie de la traduction (Deux traductions de <> de Claude Simon. Paramètres pour l'analyse de traductions littéraires, CTL Lausanne, 1999), une contribution sur Alain Taumer dans Cinéma suisse : nouvelles approches (Payot, Lausanne, 2000) et Home Studies. Neue Studien zu Film und Kino in der Schweiz (Schüren, Marburg, 2001).
