La figure et l'élan

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 36 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37405-011-9
EAN : 9782374050119

La figure et l'élan

de

chez Editions Alcyone

Collection(s) : Surya

Paru le | Broché 36 pages

14.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Né en 1962 à Carpentras, Olivier Bastide a publié ses textes dans diverses revues (Soleils et Cendre, Verso, Les Archers, Phoenix, Décharge, Saraswati...) ainsi que sur des sites en ligne. Ses derniers recueils parus : Le matamore sous l'étoile (Solicendristes, 2008), Fragmentaires (Editions de l'Atlantique, 2012), plusieurs recueils chez Encres Vives et, aux Editions Cardère en 2014 : Petits poèmes diversement appréciables mais néanmoins écrits avec grande attention. Olivier Bastide a également participé à divers ouvrages collectifs et aux spectacles chorégraphiques d'Elena Berti ainsi qu'aux travaux du Scriptorium de Marseille.

Expositions photographiques dans le cadre du festival Trace de poète, Pistoia (2015) et Quinze vues/Quinze Voix (2016) : photographies d'Olivier Bastide et poèmes en écho de 13 membres du Scriptorium de Marseille.

Parlant de La figure et l'élan, Olivier Bastide écrit : Ceci est quelque part un long poème, poème de brics, poème de brocs, poème long de nombreux poèmes courts. De poèmes engrangés un certain temps qui n'ont pas su tout de suite être d'un long poème. Un poème long par nécessité découverte à son terme, un poème conviant le simple, conviant le beau, conviant prosaïsme et philosophie, conviant le mot et sa répétition.

D'un mot franchir le Rubicon, geste d'esthète s'il en est. Surtout révoquer l'histoire. Lui préférer l'artifice et ses feux de Bengale, la joie du vent et de l'encre. Que m'importent le but ou son écroulement quand chaque pas m'est une offrande. De tout faire trésor !

Nous sommes part de la désolation, et c'est curieux. Je me souviens des rires d'enfance, de peurs qui me tenaient au ventre. Je me souviens de ma rougeole, du premier décès familial. C'est tout près ; cela n'existe plus.
Il faudrait se nourrir d'un sable qui pétrifie, qui assèche toute tendance à l'épanchement. De la salle d'accouchement au cercueil, nous serions pris d'ataraxie, dans le tranquille oubli de soi.
Être ce cyprès près de la maison.
Olivier Bastide, extraits de La figure et l'élan