La filiation : problèmes de bioéthique : actes du colloque du 15 mars 2010

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 222 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-249-62056-0
EAN : 9782249620560

La filiation

problèmes de bioéthique
actes du colloque du 15 mars 2010

chez Lethielleux

Paru le | Broché 222 pages

Public motivé

20.30 Indisponible

organisé par l'Institut catholique de Rennes


Quatrième de couverture

Problèmes de bioéthique

La filiation

Fécondation in vitro, banques de sperme, « prêts d'utérus », l'assistance médicale à la procréation permet à des couples hier encore « stériles » d'avoir des enfants ; le père n'est pas toujours le géniteur ; procréation, sexualité et filiation sont dissociées. L'enfant devient un besoin, un droit et quand il manque, il est convoqué dans l'urgence. Tout ou presque est techniquement possible et si ce n'est pas en France, cela existe à l'étranger. Finalement, les sciences prétendent acquérir une valeur normative en morale en créant des comportements et en imposant une image de l'homme et du monde.

Si les défenseurs de la procréation artificielle mettent en avant ce « droit à l'enfant », qu'en est-il du « droit de l'enfant » ? C'est précisément ce que ce colloque entend examiner. Parmi la profusion des réflexions menées par l'Église, Monseigneur d'Ornellas propose une approche résolument centrée sur l'enfant. Médecins, psychologues, théologiens, philosophes, juristes, laïcs et hommes d'Église concernés par les bouleversements de la procréation tentent de cerner dans leur domaine l'importance de la filiation biologique et spirituelle pour la construction de la personne.

Le génie de l'amour parental ne fait pas qu'exorciser les ombres fantomatiques des premières années et voiler à l'enfant une indigence qui, sinon, le maintiendrait sans cesse dans l'angoisse ; il lui fournit aussi une clé d'interprétation essentielle pour accueillir et ordonner son monde. L'enfant doit sentir que ses parents ne l'instrumentalisent pas dans une volonté de puissance qui ne dit pas son nom. S'il se sent aimé pour lui-même, et non pas en dépit de lui-même, il pourra accéder avec bonheur au remerciement pour la vie donnée comme à l'offrande de soi.