Paru le 19/09/2019 | Broché 455 pages
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La fin de l'histoire, parce que la justice déterminée par la raison, mais avec les hommes tels qu'ils sont et le mal irréductible qui est en eux, cette justice qu'ont voulue la révélation juive et la philosophie grecque, se réalise aujourd'hui. L'épiphanie des religions, parce que l'idée de pareille fin, d'abord rejetée, n'est acceptable que dans la mesure où est proclamée la vérité enfin advenue (l'épiphanie) de toutes les grandes religions. Ethiquement, avant tout du judéo-christianisme. Et, théologiquement, avant tout du christianisme, avec la passion à traverser par tout homme, et la théologie trinitaire dans laquelle se fonde le savoir philosophique.
Telles sont les conclusions qui semblent devoir être tirées de l'affirmation de l'existence depuis Kierkegaard et de celle de l'inconscient depuis Freud, l'accomplissement de l'acte psychanalytique dans la cure donnant le modèle à partir de quoi peut se penser celui de l'acte philosophique dans l'histoire universelle.
Le dialogue est ici mené avec Freud et Lacan. Mais aussi Kierkegaard et Heidegger. Et surtout Foucault d'une part pour toutes les analyses politiques et historiques, Rosenzweig et Lévinas d'autre part pour la perspective philosophique fondamentale.
Alain Juranville, ancien élève de l'Ecole Normale de la Rue d'Ulm, agrégé de philosophie, a enseigné la philosophie moderne et contemporaine à l'Université de Rennes I. Parmi les livres qu'il a publiés, on peut citer, aux PUF, Lacan et la philosophie (1984) et Inconscient, capitalisme et fin de l'histoire (2010) et aux éditions du Cerf, Les cinq époques de l'histoire. Bréviaire logique pour la fin des temps (2015) et De l'histoire universelle comme miracle. Récit philosophique et récit biblique (2017).