La fin de la pauvreté ? : un débat historique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 213 pages
Poids : 260 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-915453-34-8
EAN : 9782915453348

La fin de la pauvreté ?

un débat historique

de

chez Ère

Collection(s) : Chercheurs d'ère

Paru le | Broché 213 pages

Tout public

18.30 Indisponible

préface J. Vincent | traduit de l'anglais par V. Bourdeau, F. Jarrige et J. Vincent


Quatrième de couverture

La fin de la pauvreté ? Un débat historique

Dans les années 1790, pour la première fois, des réformateurs proposent de mettre fin à la pauvreté. Inspirés par le progrès scientifique, par les promesses d'une activité économique qui s'internationalise et par les révolutions qui ont eu lieu en France et aux États-Unis, certains penseurs politiques comme Paine ou Condorcet assurent que tous les citoyens pourraient être protégés contre les hasards et les incertitudes de l'existence. Dans cet ouvrage, Gareth Stedman Jones revisite ce moment fondateur de l'histoire de la démocratie sociale et montre comment il fut ensuite disqualifié et rendu invisible par les penseurs de droite comme de gauche. En retraçant l'évolution historique des débats sur la pauvreté, l'auteur fait ressurgir une voie importante, mais oubliée, de la pensée progressiste. Il montre aussi que les discussions actuelles concernant les questions économiques, que ce soit la mondialisation ou les problèmes de la régulation financière, sont largement modelées par les conflits idéologiques de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.

Biographie

Professeur de théorie politique et sociale à l'Université de Cambridge, Gareth Stedman Jones est né en 1942. Membre du comité de rédaction de la New Left Review de 1964 à 1981, puis du History Workshop Journal depuis 1976, auteur de travaux désormais classiques en Grande-Bretagne comme Languages of Class : Studies in English Working Class History, 1832-1982, (Cambridge, 1983), il a contribué au renouvellement de l'histoire sociale britannique dans une perspective critique mais sympathique des travaux classiques de E.P. Thompson et Eric Hobsbawm. Commentateur de l'oeuvre des socialistes de la première moitié du XIXe siècle, il retrace dans cet ouvrage les origines du projet d'une société sans pauvreté.