La fin des illusions : politique, économie et culture dans la modernité tardive

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 233 pages
Poids : 410 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7351-2860-0
EAN : 9782735128600

La fin des illusions

politique, économie et culture dans la modernité tardive

de

chez Maison des sciences de l'homme

Collection(s) : Bibliothèque allemande

Paru le | Broché 233 pages

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traduit de l'allemand par Loïc Windels


Quatrième de couverture

Il y a quelques années encore, le progrès social était tenu pour acquis dans l'opinion publique occidentale. Le triomphe mondial de la démocratie et de l'économie de marché semblait inéluctable ; partout, la libéralisation et l'émancipation, la société du savoir et la diversité des modes de vie semblaient s'imposer. Des événements récents comme le Brexit ou l'élection de Donald Trump nous ont douloureusement montré qu'il ne s'agissait que d'illusions. C'est seulement maintenant que l'on mesure l'ampleur du changement structurel qu'a connu la société. La modernité industrielle a cédé la place à une modernité tardive marquée par de nouvelles polarisations et de nouveaux paradoxes, et où progrès et malaise se côtoient de près.

Dans une série d'essais, Andreas Reckwitz analyse cette transformation dans la culture, la politique, l'économie, le monde du travail ou encore l'éducation en s'appuyant sur de nombreuses études de sciences sociales. Il déploie ainsi une théorie inédite et lucide de la modernité qui s'inscrit dans le prolongement de son précédent ouvrage La société des singularités traduit en 2021, et qui révèle les principaux paradigmes du monde contemporain : la nouvelle société de classes, les caractéristiques d'une économie postindustrielle, le conflit autour de la culture et de l'identité, l'épuisement qu'entraîne l'impératif de la réalisation de soi et la crise du libéralisme.

Biographie

Né en 1970, Andreas Reckwitz est professeur de sociologie générale et de sociologie culturelle à l'université Humboldt de Berlin. Il a étudié la sociologie, les sciences politiques et la philosophie à Bonn, Hambourg et Cambridge. Ces vingt dernières années, il a consacré ses recherches au changement structurel des sociétés occidentales modernes. En 2019, la Fondation allemande pour la recherche lui a décerné le prestigieux prix Leibniz pour l'originalité et l'importance de ses travaux.