Collection(s) : Babel
Paru le 04/06/1992 | Broché 112 pages
préface Jean-Yves Guérin | lecture Guy Rohou
Dans La Fin du monde, un homme sans histoires, frère du Damase de Monorail et du Loup-Clair de Marie Dubols assiste, à peine étonné, à la destruction de la planète. (...) Une sorte d'euphorie contagieuse saisit ses collègues de travail, puis les passants que, piéton de Paris. Il croise au cours de son errance. Les femmes rencontrées sont soudain nues comme dans certaines toiles de Deivaux. Enfin des ouvriers robotisés abattent les immeubles et les monuments de la capitale. Quand il rentre, celle-ci n'est plus qu'un champ de ruines. (...) On retrouve ici la grande idée. reprise des stoïciens et sur laquelle les auteurs baroques fonderont leur vision du monde et leur philosophie de l'histoire, à savoir que la vie est un songe et l'univers un théâtre, que l'illusion règne en tous lieux.
Jeanyves Guèfhn
Né à Antibes en 1899. Jacques Audiberti a successivement travaillé comme greffier au Tribunal puis, à Paris, comme reporter au Joumal et au Petit Parisien. Il publie en 1929 ses premiers poèmes, mais c'est seulement en 1937, avec la parution de Races des hommes à la NRF, qu'il entre pleinement en littérature. Dès lors se succéderont romans, poèmes et surtout pièces de théâtre. Jacques Audiberti a reçu en 1960 le Grand Prix national des Lettres pour l'ensemble de ses écrits. Il est mort à Paris en 1965.