La flétrissure

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 212 pages
Poids : 282 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9577054-6-7
EAN : 9782957705467

La flétrissure

de

chez Monts Métallifères

Paru le | Broché 212 pages

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traduit de l'allemand par Sacha Zilberfarb


Quatrième de couverture

La flétrissure

« Cette vie que vous menez. Eh bien... oui, cette vie qui est la vôtre. Vous ne la supporterez pas. Vous courez à votre perte.

- Ne songez pas à moi, je vous prie. Cela n'a pas de sens. C'est étrange, tous ces hommes qui me disent que je cours à ma perte. Ils me le disent toujours après. Ils pourraient, une fois, me le dire avant. Si vous êtes d'avis que je suis perdue, pourquoi contribuez-vous à ma perte ? »

Après la dissolution de sa troupe de théâtre, la jeune Dagny (alter-ego de Hennings) se retrouve à Cologne, une ville qu'elle ne connait pas, seule, sans le sou, ni aucune perspective d'avenir. Elle y croise par hasard un ancien ami comédien, devenu souteneur, qui l'introduit dans un « café » de la ville. Pour Dagny, artiste idéaliste et pétrie de religiosité, commence une confrontation brutale avec un monde dominé par les hommes, où tout s'offre et se paie, à commencer par le corps des femmes.

D'une modernité folle, ce roman raconte la vie des prostituées et des comédiennes au début du 20e siècle. Mais c'est aussi le récit d'un cheminement intérieur, à travers l'amour et la foi, vers la connaissance de soi.

Biographie

Née en 1885 dans une petite ville du nord de l'Allemagne, Hennings quitte la maison familiale à 18 ans pour suivre une compagnie de théâtre ambulant. C'est le début d'une vie de bohème, menée aux marges de la bonne société, mais où sa soif de liberté et d'indépendance se paie au prix fort : la misère, l'instabilité psychologique, la prostitution...
En 1914, accusée de vol par un client, elle passe plusieurs mois dans une prison de Munich, une expérience qui lui inspire son premier livre, Prison. Peu de temps après sa libération, elle rejoint Hugo Bail à Zurich, où ils fondent, avec Tristan Tzara, Jean Arp et d'autres, le Cabaret Voltaire, berceau du mouvement dada. Emmy Hennings, dont les numéros mêlent chant, théâtre, pantomime, déclamation de poèmes... est la vedette du cabaret.
Lassés de cette existence chaotique, Ball et Hennings se convertissent au catholicisme et s'installent dans un village des Alpes suisses, où ils mènent une vie d'ascèse, tout entière consacrée à la méditation et à l'écriture.
Emmy Hennings meurt en 1948, seule et oubliée de tous, sauf de Hermann Hesse, qui s'efforça de lui rendre la place qui lui revenait dans l'histoire des lettres allemandes.
Récemment rééditée en Allemagne, son oeuvre y a aussitôt acquis un statut de classique.

Du même auteur : Emmy Ball-Hennings