La forteresse à l'épreuve du temps : destruction, dissolution, dénaturation, XIe-XXe siècle : actes du 129e Congrès des sociétés historiques et scientifiques, Besançon, 2004

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 334 pages
Poids : 1026 g
Dimensions : 21cm X 27cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7355-0633-0
EAN : 9782735506330

La forteresse à l'épreuve du temps

destruction, dissolution, dénaturation, XIe-XXe siècle
actes du 129e Congrès des sociétés historiques et scientifiques, Besançon, 2004

de

chez CTHS

Collection(s) : Archéologie et histoire de l'art

Paru le | Broché 334 pages

Professionnels

45.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Bien qu'ils en aient naturellement conscience, les historiens et les archéologues, toutes périodes confondues, n'ont peut-être pas toujours suffisamment insisté sur le caractère vivant des forteresses : une fois édifiées, en une ou plusieurs étapes, il convenait de les entretenir, de les adapter, de les aménager, de les rénover, en fonction d'une multitude d'impératifs ou de souhaits. Mais au-delà de l'usure du temps, toujours à l'oeuvre, implacablement, surtout dans les régions humides, l'histoire montre qu'intervinrent de façon récurrente des mesures de destruction, pour des motifs politiques, militaires et, plus tard, urbanistiques, notamment dans le cadre du déclassement et du démantèlement officiels des ouvrages fortifiés. Encore ces démolitions, à portée souvent symbolique, demeuraient-elles parfois incomplètes, faute de moyens financiers : ici, les affirmations péremptoires des chroniqueurs médiévaux ne doivent pas être acceptées sans réserve. Soucieux de proposer un panorama aussi large que possible, le présent volume rassemble un faisceau d'études de cas, allant des mesures prises par les princes Valois de la maison de Bourgogne à l'encontre des villes rebelles, jusqu'à l'aménagement «écologique» des remparts et des glacis de Montreuil-sur-Mer, en passant par la rageuse destruction de Thérouanne que décida Charles Quint et par l'examen critique du prétendu programme de destructions «anti-féodales» que le cardinal de Richelieu aurait arrêté.