Collection(s) : Les études de la Documentation française
Paru le 05/03/2008 | Broché 156 pages
Tout public
16 mai 2007, Nicolas Sarkozy, sur le perron de l'Élysée, regarde s'éloigner Jacques Chirac. Dix jours plus tôt, 53,1 % des Français l'ont choisi comme sixième Président de la Ve République. Victoire totale confirmée, un mois après, par la majorité absolue obtenue par l'UMP à l'Assemblée nationale.
La rupture annoncée par le candidat est aussitôt mise en oeuvre. Politique économique et sociale, diplomatie, méthodes de gouvernement, de communication... l'heure est aux changements.
Déjà, la campagne présidentielle avait offert un ton neuf et mobilisé les citoyens. Le pays semblait redécouvrir, parfois avec une certaine ferveur, discours politiques et paroles partisanes. Douze candidats pour répondre aux attentes d'une société persuadée que les choix, sans cesse repoussés, ne pouvaient plus l'être.
2007 ou l'élection de la dernière chance ?
En quelques mois, les premières lois emblématiques du nouveau pouvoir sont votées : autonomie des universités, lutte contre la récidive, service minimum dans les transports, maîtrise des flux migratoires... En matière diplomatique, relance d'une dynamique européenne, volonté d'impulser un dialogue «avec tout le monde».
Tenir les promesses en faveur du pouvoir d'achat, convaincre de la justesse des choix opérés en matière économique et budgétaire quand les économies occidentales s'éloignent de la croissance et que les marchés financiers s'affolent, vaste programme pour le nouveau Président et sa majorité. Vrai défi pour Nicolas Sarkozy : ses deux prédécesseurs n'avaient-ils pas été contraints, confrontés aux mêmes difficultés, de changer de politique quelques mois après leur élection ?