La gendarmerie dans la Grande Guerre. Vol. 1. Gendarmerie et contre-espionnage (1914-1918)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 250 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782110923592

Gendarmerie et contre-espionnage (1914-1918)

de

chez Service historique de la gendarmerie nationale

Serie : La gendarmerie dans la Grande Guerre. Vol 1

Collection(s) : Etudes

Paru le | Broché 250 pages

Public motivé

18.00 Indisponible

Quatrième de couverture

De 1914 à 1918, au gré des circonstances de la guerre, la Gendarmerie nationale est affectée à toutes sortes de missions, à l'intérieur comme aux armées. Parmi elles, la prévention, la détection et l'arrestation des espions occupent une position paradoxale, par l'importance de leurs enjeux et la faiblesse de leurs moyens.

Formés dès la fin du XIXe siècle au rôle qu'on entend leur faire jouer en la matière dans une guerre de plus en plus probable, les gendarmes n'en sont pas moins pris au dépourvu quand éclate le conflit et qu'apparaît l'importance de leur sous-effectif. Dépassée la nécessaire réorganisation de l'entrée en guerre, la gendarmerie assure le déploiement d'un réseau d'observation des personnes, de l'opinion et des écrits et la prévention des menées préjudiciables au secret militaire. Dans la chaîne qui doit mener les espions de leur arrestation jusqu'au poteau d'exécution, les militaires de l'Arme sont présents sans discontinuité, constituant un observatoire des modes d'action et de la procédure en matière de contre-espionnage.

Cette guerre menée contre un ennemi invisible conduit par ailleurs le gendarme au contact d'interlocuteurs auparavant lointains ou méconnus, officiers supérieurs membres des états-majors ou policiers parisiens devenus commissaires spéciaux aux armées. Elle le place surtout au contact d'une troupe rapidement hostile, qui fait de lui son bouc émissaire. Outre une inimitié durable entre les deux catégories d'hommes, c'est un sentiment d'injustice et d'ingratitude, éprouvé collectivement par l'Arme, qui découle de cette situation. La gendarmerie entreprend alors de se justifier dans le courant de l'après-guerre, et entend, à travers ses membres, rétablir sa vérité. Dans cette entreprise de réhabilitation, l'évocation de la mission de contre-espionnage, propre à frapper les imaginations, est largement mise à contribution, occupant une place singulière dans la mémoire du corps.

Biographie

Né en 1979, l'aspirant Louis N. Panel, ancien élève de l'école du Louvre, est chercheur au Service historique de la Gendarmerie nationale. Il a soutenu à l'université Paris IV, sous la direction du professeur Jean-Noël Luc, une maîtrise d'histoire consacrée aux missions de prévention des suspects et de lutte contre l'espionnage de la gendarmerie pendant la Première Guerre mondiale.