Rayon Economie mondiale
La grande dévalorisation : pourquoi la spéculation et la dette de l’État ne sont pas les causes de la crise

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 347 pages
Poids : 445 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 979-10-92616-03-3
EAN : 9791092616033

La grande dévalorisation

pourquoi la spéculation et la dette de l’État ne sont pas les causes de la crise


Paru le
Broché 347 pages
traduit de l'allemand par Paul Braun, Gérard Briche et Vincent Roulet
Public motivé

Quatrième de couverture

Qui porte la responsabilité de la crise financière et économique de 2008 ? Les «banquiers cupides» ou les États endettés jusqu'au cou ? Selon Ernst Lohoff et Norbert Trenkle, théoriciens allemands du groupe-revue Krisis, la cause de la crise est bien plus profonde. L'énorme gonflement des marchés financiers des trois dernières décennies est une conséquence de la crise structurelle fondamentale du mode de production capitaliste, dont l'origine remonte aux années 1970. La troisième révolution industrielle qui se met alors en place entraîne une éviction accélérée de la force de travail hors de la production, sapant ainsi les bases de la valorisation du capital au sein de «l'économie réelle». La crise structurelle de la valorisation du capital n'a pu être ajournée depuis qu'en ayant massivement recours, à travers le crédit et la spéculation, à la capture anticipée de valeur future. Le concept de «capital fictif» est fondamental pour comprendre le procès de crise actuel. Après la crise de 2008, l'effondrement catastrophique du système capitaliste mondial n'a pu être empêché que par une intervention massive des États et des banques centrales. Si l'on doit à présent subir les conséquences de cette crise, sous la forme des «politiques d'austérité» imposées à la société, ce n'est pas parce que nous aurions vécu «au-dessus de nos moyens» et qu'il conviendrait de se «serrer la ceinture». La société vit bien au contraire largement au-dessous des possibilités créées par les nouveaux potentiels de productivité ; seulement, ils se transforment toujours davantage en forces destructives au sein du système capitaliste. La société est désormais trop riche pour le capitalisme. L'analyse originale de la crise développée ici se fonde sur une lecture de la théorie marxienne qui s'oppose en de nombreux points au marxisme traditionnel et à l'actuelle «renaissance de Marx». Ici, Marx n'est pas le théoricien de la lutte des classes mais celui qui développa la critique radicale d'une société fondée sur la production de marchandises et appelée à buter sur ses propres contradictions. Les auteurs renouent avec cette pensée et l'étayent de façon détaillée et documentée. Il en résulte une analyse de la crise qui s'oppose à tout ce qui s'échange actuellement sur le marché des idées.

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