La Grande Guerre à cheval : le rêve brisé de la cavalerie française

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 239 pages
Poids : 488 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-915250-40-4
EAN : 9782915250404

La Grande Guerre à cheval

le rêve brisé de la cavalerie française

de

chez IFCE

Paru le | Broché 239 pages

Tout public

19.80 Indisponible

Quatrième de couverture

La Grande Guerre à cheval

Le rêve brisé de la cavalerie française

La Grande Guerre à cheval n'est pas un livre d'Histoire, mais un livre qui raconte une histoire : celle de la cavalerie française pendant la première Guerre mondiale, dont l'action à cheval constitue l'un des volets les plus oubliés, voire méconnus, du conflit. La terrible légende de la Grande Guerre a bien été écrite, pour l'essentiel, par les grandes vagues de poilus, arcboutés dans les tranchées fangeuses ou envoyés au feu pour des attaques sans retour. Malgré tout, des dizaines de milliers d'hommes sont partis pour la guerre à cheval, armés de la lance ou du sabre, souvent avec une cuirasse et un casque à crinière. Même réduite, la cavalerie montée restera présente jusqu'à la fin de la guerre.

Au début, le XIXe siècle est encore dans les armes, les conceptions de combat, mais aussi dans les coeurs. Si les conscrits suivent leurs officiers, ceux-ci, surtout les plus jeunes, veulent être les dignes héritiers des glorieux sabreurs de l'Empire. Ils brûlent de venger leurs aînés de la cavalerie sacrifiée de 1870, ne rêvent pour la plupart que de charges et de chevauchées victorieuses.

Mais peu à peu, le rêve se brise. La cavalerie allemande refuse le combat « à l'ancienne ». Les erreurs initiales du commandement dilapident la cavalerie. L'installation de la guerre de position, l'échec des offensives sanglantes imposées à l'infanterie, rendent inopérantes les qualités premières de l'arme : vitesse, mobilité, surprise, capacité de choc. L'irruption massive de l'artillerie bouleverse la manière de faire la guerre, tandis que la motorisation et l'aviation naissante détrônent la cavalerie, en partie démontée.

Les hommes ne sont pas en cause : la valeur militaire de la cavalerie est reconnue au combat... à pied. Ainsi les cuirassiers démontés deviennent des troupes d'élite qui s'illustrent notamment au Chemin des Dames. Mais jusqu'au bout, des cavaliers mènent à cheval et au sabre des actions brillantes.

Après la fin de la guerre, ni l'Allemagne, ni la France ne suppriment leur cavalerie. Mais celle-ci n'est plus qu'une infanterie portée, même si les manèges de Saumur ne désemplissent pas. La guerre de 14 aura bien été la dernière charge de la cavalerie française.

Dans cet ouvrage, Jean-Louis Andreani réunit deux de ses centres d'intérêt : 14-18 et les chevaux. Journaliste, il décrypte, analyse, met en regard les textes d'historiens ou de témoins. Ecrivain, il plonge le lecteur au coeur de la guerre et de la vie quotidienne de la cavalerie, fait revivre des épisodes étonnants avec une plume vive et limpide. Cavalier, il enrichit son texte de notations précieuses, que seul un familier des chevaux pouvait apporter.

Biographie

Journaliste, écrivain, éditeur, Jean-Louis Andreani a appartenu près de 30 ans à la rédaction du journal Le Monde. Auteur de plusieurs livres en lien avec l'actualité politique nationale ou la Corse, il a créé les éditions du Trotteur ailé, qui ont notamment publié plusieurs livres sur la guerre de 14 en Picardie, tous avec le pictogramme créé par le Trotteur ailé pour le centenaire. Cavalier lui-même, il a souvent écrit sur le sujet pour Le Monde, a été coauteur d'ouvrages sur le cheval et chroniqueur régulier de la revue Cheval Chevaux. Il a aussi été membre du groupe de travail ifce-inra sur l'avenir de la filière équine, dont le rapport a été publié en 2012.
L'ifce, établissement public de la filière équine, héritier des Haras nationaux et du Cadre noir de Saumur, ne peut ignorer le tribut payé par les équidés, aux côtés des hommes, et soutient l'ouvrage de Jean-Louis Andreani.