Paru le 13/03/2013 | Broché 342 pages
Tout public
«Après plus d'un an de présence en Indochine, je connaissais ce qu'on peut filmer dans la guerre. Au départ, on se dit : "Tiens, il faut filmer l'ennemi." Non, l'ennemi, il ne faut pas le filmer. Il faut filmer les gens avec qui l'on est. L'ennemi, si on le voit, il vous voit. Et il tire le premier !»
Pierre Schoendoerffer
«La guerre est un combat contre, au minimum, un ennemi. Impossible de la couvrir sans être avec les combattants d'un des camps. Au Liban, en Bosnie, au Tchad, au Nicaragua, à Gaza, en Libye, en Somalie, en Afghanistan, en Irak et j'en passe, cela a été le cas, pour moi et pour d'autres. Difficile de relater la guerre au plus près sans être avec un des protagonistes.»
Patrick Forestier
Pierre Schoendoerffer, de l'Institut, disparu le 14 mars 2012, fut écrivain, metteur en scène et documentariste (Oscar 1968 pour La Section Anderson). On retiendra notamment de son oeuvre littéraire L'Adieu au roi (prix Interallié 1969) et Le Crabe-Tambour (Grand Prix du roman de l'Académie française 1976).
Patrick Forestier est grand reporter à Paris Match et réalisateur de documentaires. Prix Lazareff, prix Vérité, il est l'auteur de plusieurs livres, notamment, Le train du Négus (en Ethiopie), Confession d'un émir du GIA (en Algérie) et Hôtel Palestine, chronique inattendue de la guerre à Bagdad.