Paru le 14/05/2009 | Broché 198 pages
Êtes-vous plutôt fourme d'Ambert ou fourme de Montbrison ?
Si vous la préférez grasse, alors vous pencherez pour la première, du côté auvergnat. Si, au contraire, vous la voulez plus sèche, alors vous opterez pour la seconde, du côté forézien. Tout ceci n'est qu'une question de goût, étant toutes deux issues de la même montagne, de ces monts du Forez qui, depuis des millénaires, servent de frontière naturelle aux départements du Puy-de-Dôme et de la Loire, aux régions Auvergne et Rhône-Alpes.
Mais surtout - malheureux ! - si vous ne voulez pas finir avec du gros sel dans le derrière, faites attention à qui vous donnez votre opinion en la matière. Car selon le pan des monts du Forez où votre langue vous guidera, vous serez jugé !
Et c'est ainsi que tout commence un jour de printemps d'une année indéfinie où, sous les yeux médusés de tous, l'union sacrée autour de la République se fait entre le maire, le curé et l'instituteur.
Pour que la Sainte Trinité communale fît corps en oubliant ses divergences d'opinion, il fallait que l'affaire fût très grave...
Une histoire de fromage ! C'est dire si en France le sujet est délicat...
Mais sur les pentes des monts du Forez, c'est une affaire d'État !
Philippe Gouttefarde est né en 1958 à Ambert, où il réside. « La guerre de la fourme » est son cinquième roman, non pas historique comme les quatre premiers, mais humoristique et du terroir cette fois. Adepte des sports de pleine nature, il parcourt en toute saison les « hautes chaumes » des monts du Forez, à pied, en VTT, en ski de fond ou en raquettes à neige, et possède une attache viscérale avec la terre de ses ancêtres, que ce soit du côté de la Loire ou du côté du Puy-de-Dôme. Pas étonnant, dès lors, que l'essentiel de ce dernier roman se déroule sur cette montagne appelée aussi « l'Auvergne du levant ».
