Collection(s) : Pavillons
Paru le 04/01/2018 | Broché 317 pages
traduit de l'anglais (Irlande) par Michèle Albaret-Maatsch
Oliver Orme, vous le savez sans doute, est un peintre dont le talent est reconnu dans le monde entier. Ce que vous ignorez encore, c'est qu'il a cessé de peindre, en proie à des doutes esthétiques. Et qu'il a passé sa vie à voler des choses de valeurs diverses à son entourage, non par cupidité mais par goût, éprouvant un plaisir quasi érotique à subtiliser des objets.
L'un de ces objets subtilisés à d'autres, en l'occurrence à son ami Marcus, est Polly, dont il fait sa maîtresse. Mais, tout comme il a fui son épouse Gloria, il finit par la laisser un jour où il ressent le besoin de se réfugier dans sa maison natale, aussi délabrée soit-elle. Or bientôt Polly le retrouve, et leur histoire d'amour renaît de ses cendres.
Entre passion, désillusion, jalousie et égoïsme, Oliver déverse le flux de ses pensées comme il brossait autrefois ses toiles, cherchant toujours le mot juste, pour être le plus vrai possible, si tant est que le vrai existe en ce monde.
Né en Irlande en 1945, John Banville vit à Dublin. Depuis ses débuts, cet orfèvre des mots auteur de quinze romans - dont Impostures, La Mer (Booker Prize 2005) ou Infinis, parus chez Robert Laffont dans la collection « Pavillons » - a été récompensé de nombreux prix littéraires, parmi lesquels le prix Franz Kafka en 2011 et le prix Prince des Asturies 2014 pour La Lumière des étoiles mortes (« Pavillons », 2014).