La koinè grecque antique. Vol. 4. Les koinès littéraires

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 134 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782913667068

Les koinès littéraires

chez Association pour la diffusion de la recherche sur l'Antiquité

Serie : La koinè grecque antique. Vol 4

Collection(s) : Etudes anciennes

Paru le | Broché 134 pages

Professionnels

21.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Dans la continuité de trois tables rondes consacrées à divers aspects de la koiné grecque antique (I - Une langue introuvable ? 1992 [P.U.N. 1993] ; II - La concurrence, 1994 [ADRA - De Boccard 1996] ; III - Les contacts, 1996 [ADRA - De Boccard 1998]), l'équipe "Diversité géographique et sociolinguistique" de l'Université Nancy 2 (E.A. 1132 - CNRS, G.D.R. 1038 "Linguistique du grec ancien") a organisé en avril 1999 une quatrième rencontre dédiée aux "koinés littéraires".

Le déplacement de perspective ainsi opéré par rapport à l'habituelle expression de "dialectes littéraires" part du postulat que, la paideia fondant le sentiment d'appartenance à la communauté des Hellènes par-delà la diversité des institutions et des parlers locaux, les formes littéraires n'avaient pas pour objectif premier de singulariser, de particulariser ceux qui les employaient, mais de réunir le public grec, de le faire communier, comme il communiait dans les divers Concours panhelléniques. D'autre part, entretenir la diversité des idiomes à travers la littérature, à l'époque où les dialectes épichoriques restaient en usage dans les échanges quotidiens, revenait à élargir le champ de la paideia, en lui faisant englober l'ensemble des dialectophones.

Homère et la langue font l'objet de trois contributions : M. Woronoff s'est intéressé au public des aèdes au VIIIe s. et M. Meier-Brügger à l'utilisation de la langue homérique après Homère ; et dans les écrits scolaires, c'est encore Homère que P. Cauderlier retrouve en toute occasion. Pour les genres poétiques, N. Guilleux s'interroge sur la notion de koiné tragique, notamment à travers les fragments de l'Exagôgé d'Ezéchiel (IIIe-IIe s.), et G. Lambin sur celle de poésie populaire. La prose ionienne est scrutée par A. Lopez Eire, et M. Bile traite de la prose dorienne.

Entretenir la diversité des idiomes à travers la littérature revenait à élargir le champ de la paideia, d'abord en lui faisant englober l'ensemble des dialectophones, à l'époque où les dialectes épichoriques restaient en usage dans les échanges quotidiens, et plus tard en cultivant en commun le souvenir des traditions particulières.